Les travaux d’extension viennent de commencer sur l’ensemble de l’avenue Clemenceau. Depuis la chaufferie bois située rue de Dole, le réseau va progressivement s’étendre en direction du centre-ville en raccordant de nombreux bâtiments tertiaires publics : le Centre Technique Municipal, des écoles, la Maison d’Arrêt, le lycée Jules Haag, la CCI ou encore les régiments du Génie et du Matériel. Des logements (sociaux et privés) seront également raccordés au réseau de chaleur.
18 mois de travaux
A l’horizon 2050, l’objectif est d’arriver à 100% de consommation d’énergie renouvelable. Dans le courant 2024-2025, les quartiers de Saint Ferjeux, la Butte et la Grette seront desservis, avant d’envisager d’étendre le réseau vers la Boucle.
L’extension du réseau « Ouest » devrait faciliter la production de chaleur renouvelable, contribuant à réduire la dépendance du territoire aux énergies fossiles tout en offrant aux habitants une énergie compétitive à prix stabilisé.
60 places de stationnement en moins
La première phase de travaux de 5 mois ne devrait pas impacter les places de stationnement. Il en ira différemment à compter du printemps 2024. « Après la première expérimentation d’une zone de repos végétalisée autour du lycée Jules Haag, nous allons la pérenniser, incluant la suppression de nombreuses places de parking » s’est engagée Anne Vignot, présente au lancement des travaux ce 6 octobre.
Limiter l’impact des travaux sur les riverains
Les services de Grand Besançon Métropole vont mutualiser au maximum les travaux sur la voirie. Pas question de creuser, reboucher, recreuser au gré des besoins des différents réseaux enterrés. Eau et assainissement, fibre, gaz, électricité…les opérateurs vont travailler de concert pour éviter les nuisances.
Chaque riverain a été informé du calendrier des travaux pour minimiser l’impact sur la circulation et les activités quotidiennes.
Rien n’est arrêté quant à la requalification des voiries. Enrobé traditionnel ou revêtement écologique et drainant, piste cyclable, sens de circulation ? Faire et refaire semble parfois un argument de l’exécutif municipal (cf. la place de la bascule ou la rue Weiss) !
La Banque des Territoires aux côtés de Grand Besançon
A l’occasion du Carrefour des Collectivités qui s’est tenu le 5 et 6 octobre, un prêt de 3,5 millions d’euros a été signé portant à 6,5 M€ sur 25 ans l’accompagnement de la Banque Publique pour les travaux d’extension du réseau de chaleur urbain.
6 nouveaux kilomètres sur un réseau de 23 km
Le réseau de chaleur ne concernera que l’habitat collectif et les bâtiments publics. Les copropriétés privées pourront être connectées à condition d’avoir un chauffage collectif au gaz ou au fioul, après accord des copropriétaires. A terme donc, dans la Boucle, cela ne concernera que peu de logements.
A l’horizon 2050, ce seront 44 000 équivalents logements desservis contre 14 000 actuellement pour un budget « évalué » à 100 millions d’euros…pour éviter 55 000 tonnes d’émission de CO² ! L’écologie a un coût. Le projet est nécessaire. Encore faudra-t-il s’assurer que le réseau de chaleur urbain sera encore le meilleur moyen de se chauffer…en 2050…du fait du réchauffement climatique !
