« Revenir pour sauver des gens ». Par ces paroles, se conclut la vie de Jérôme Beuret le 12 juin 2023, emporté par un cancer. Musicien dans l’âme, il n’a malheureusement pas eu le temps de terminer son deuxième album solo avant de mourir. « En finalisant l’album, on réalise le rêve qu’il avait de le finir », confie sa maman. Il restait le mastering à faire. L’un de ses amis, Gaël Benyamin, musicien et producteur, s’en est occupé et termina cet « album aux couleurs westcoast californiennes », décrivent ses proches. Un album posthume qui rejoint un autre album solo de 2015, accompagné d’un livret d’une vingtaine de pages. Une sortie qui fait suite à celle du second album du duo Nightshift en juin dernier, qu’il formait justement avec Gaël Benyamin.
Pour une approche intégrative du cancer
« Avec Gaël, on a fait un livret, parce que Jérôme m’a inspiré que les bénéfices de cet album soient donnés à une structure qui propose une approche intégrative du cancer », confie sa maman, avant d’ajouter ; « c’est-à-dire à la fois la médecine conventionnelle, et en même temps, dès le départ, une approche complémentaire, c’est-à-dire avec toutes les autres méthodes qui marchent. » « Into the Lens » est donc sorti pour les 51 ans de cet auteur-compositeur-interprète-producteur. « Sa musique, c’était sa façon de communiquer. […] Du fait de sa maladie, sa recherche spirituelle s’est beaucoup accélérée, parce que lorsqu’on tombe malade comme ça, d’une maladie très grave, à moins de cinquante ans, on cherche du sens… », poursuit-elle.
Une association a ainsi été créée. Baptisée « Rêve de Jérôme », elle vise à poursuivre la mission fixée par cet artiste au talent musical reconnu.
Pour accéder à la boutique de l’association : https://www.helloasso.com/associations/reve-de-jerome/boutiques/boutique-reve-de-jerome
