Ce 31 mars, des dizaines d’enfants ont enchaîné les activités sportives au complexe de la Malcombe pour le lancement de la semaine olympique et paralympique. Cette initiative nationale, organisée pour la 9e fois à Besançon, veut désormais conserver l’engouement des Jeux de Paris organisés l’été dernier. Un soleil enfin printanier accompagné d’une légère brise de vent a accompagné les 15 classes venant de différentes écoles primaires de Besançon. « Chaque groupe teste cinq disciplines, avec des séances de 45 minutes à une heure tout au long de la journée. », explique Mohammed Bouchiki, éducateur territorial à la direction des sports de Besançon. Plus de 15 sports étaient proposés aux enfants : BMX, pétanque, handball, lutte, ultimate, basket paralympique, etc. Chaque discipline est encadrée par des éducateurs issus de clubs et d’associations locales comme la ligue de handball et de volley-ball ou encore les clubs du Racing Besançon et du Besançon Football. « Les valeurs liées au collectif, aux règles, au partage ainsi qu’au dépassement de soi sont fondamentales, surtout dans une société où les enfants se sédentarisent de plus en plus », souligne la maire de Besançon Anne Vignot.
Organisée par la ville en partenariat avec l’USEP (Union sportive de l’enseignement du premier degré) du Doubs, la Semaine olympique et paralympique se poursuit jusqu’au 4 avril sur plusieurs sites comme la Citadelle et les Orchamps. Au total, 101 établissements scolaires, majoritairement des écoles primaires, y participent tout au long de la semaine, soit plus de 2 200 élèves encadrés par près de 35 associations sportives.
Handi-basket : « le fauteuil remet tout le monde sur un pied d’égalité »
Ce lundi 31 mars, le gymnase de la Malcombe propose un sport particulièrement méconnu pour les élèves : le handi-basket aussi appelé « basket fauteuil ». Après s’être exercés à la maîtrise du fauteuil sur un parcours à obstacles, les enfants sont prêts pour le match. « Ils adhèrent à fond ! Et franchement, ils s’en sortent super bien. » se réjouit Ludovic Galmiche, athlète handisport à l’ASCCB (Association Sportive et Culturelle des Centres de Bregille) et encadrant du jour. « Cela permet de déconstruire les préjugés et de changer leur regard sur le handicap. De plus, le fauteuil remet tout le monde sur un pied d’égalité, filles comme garçons, et ça, c’est génial. », ajoute le sportif handisport.
H.S
