Sur une des collines de Besançon, nous retrouvons Jean-Paul Bouju, président de « Cabordes en héritage » et Claudine, son épouse, qui en est administratrice. Avec des camarades, ils ont créé cette association en 2024 pour protéger ce patrimoine viticole.

Besançon, ville viticole
Besançon, ancienne cité viticole. L’information en surprendra beaucoup, mais la culture des vignes était monnaie courante à Besançon.
« Une caborde, c’est la cabane que l’on trouve dans les régions de vignobles. Ce sont des constructions faites avec des pierres sèches issues des terrains aménagés par les vignerons », explique Jean-Paul Bouju. Des cabanes servant autrefois à entreposer des outils, à s’abriter, voire à dormir. Il poursuit ; « Le premier but est de faire leur inventaire pour voir ce qu’on peut faire pour sauver celles qu’il est possible de sauver. Sur la soixantaine identifiée aujourd’hui, une quinzaine sont couvertes, dans un état plus ou moins bon. » De leur côté, avant de lancer un appel à la population, les membres de l’association en ont découvert de nouvelles : « On a trouvé des cabordes encore debout ignorées de tous. Certaines sont en mauvais état, mais présentent un intérêt patrimonial important. »
Restaurer et valoriser les cabordes
Certaines ne sont plus que l’ombre d’elles-mêmes, avec juste une trace sur le sol. Dans la végétation notamment, il est bien difficile de les repérer ! Chaque mois, un chantier participatif est organisé. « Une fois l’inventaire terminé, on pourra les restaurer en priorité. Quand on aura suffisamment de matière, on prévoit de faire des sentiers de découverte pour le grand public », conclut le président de l’association.
Grâce à l’inventaire qui vient d’être lancé, deux cabordes ont déjà pu être identifiées à Bregille. Si vous en connaissez une ou plusieurs, n’hésitez pas à envoyer un mail à l’association (idéalement avec une photographie), qui se fera un plaisir de vous répondre. Ensemble, sauvegardons notre patrimoine !
Contact : cabordesenheritage@gmail.com