Bourgogne-Franche-Comté : 10,5 Millions d’€ pour préserver l’eau

L'Agence de l'eau dresse un bilan du premier trimestre 2023 concernant les aides financières attribuées à la Bourgogne Franche-comté et au Grand Est pour préserver la ressource. 10,5 millions d'€ au total ont permis de financer 140 opérations.

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Le 6 avril dernier, les membres de la commission des aides de l’agence de l’eau se sont réunis en séance délocalisée au bord de l’étang de Thau à Sète pour décider des aides attribuées aux projets des collectivités, entreprises, agriculteurs et associations pour améliorer la qualité de l’eau et des milieux aquatiques dans les bassins Rhône- Méditerranée et de Corse. L’occasion pour eux de faire un premier bilan sur les aides du premier trimestre 2023.

Sur cette période l’agence de l’eau a financé 140 opérations en Bourgogne-Franche-Comté et Grand Est pour un montant d’aides de 10,5 millions d’euros sous forme de subventions. Dans le détail, 4,2 M€ d’aides ont été attribuées pour réduire les rejets de pollution domestique, dont 2,7 M€ pour améliorer la collecte des eaux usées par temps de pluie. À cela s’ajoute 4 M€ d’aides pour l’alimentation en eau potable, en particulier pour mettre à niveau les infrastructures des collectivités en zone de revitalisation rurale. Dans le Doubs et Haut-Doubs, le sujet est de plus en plus sensible à l’approche d’un nouvel été qui s’annonce compliqué.

L’Agence de l’eau rappelle également que les aides en faveur des communes classées en zone de revitalisation rurale pour des projets d’alimentation en eau potable ou d’assainissement s’élèvent à 3,8 M€ (2,8 M€ pour l’eau potable et 1 M€ pour l’assainissement) : 1,3 M€ aux milieux aquatiques, dont 0,8 M€ pour la renaturation des cours d’eau et 0,5 M€ pour l’animation territoriale.

Le hic se trouve peut-être dans les dernières lignes du communiqué de l’Agence : 500 000 € ont été distribués pour aider à la réduction des pollutions d’origine industrielle,  dont 400 000 € pour « l’amélioration des connaissances et à la communication » et 100 000 € aux « projets de solidarité internationale. » Une goutte d’eau quand on sait que le nombre de micropolluants d’origine industrielle est en hausse constante.

La rédaction