Après cinq mois à courir partout, vous avez mis votre métier d’hôtesse de l’air en standby pour ce concours. Pourquoi ?
Je me plonge dans l’aventure à 2000%. Avec les week-ends de préparation par le comité et le mouvement Octobre Rose, cette période demande plus de temps encore. Pendant cinq mois j’ai réussi à jongler entre vie privée, vie de Miss et professionnelle. C’est possible avec quatre heures de sommeil, des dizaines d’heures de voitures, un planning réglé à la minute près et surtout, grâce à ma précieuse amie Gaëlle qui m’épaule. On devrait tous avoir une amie comme elle !
L’élection se déroule à Dole mais pour les bisontins qui n’ont pas l’occasion de se déplacer, il me semble que vous organisez deux petites surprises ici juste avant le 20 octobre…
En partenariat avec le Megarama d’École-Valentin, il y aura une présentation de ma vidéo de Miss Franche-Comté au cinéma. Une soirée d’échanges avec le public où je répondrai à tout le monde. C’est aussi une manière concrète de porter un territoire par ce concours, et pour cela j’ai besoin d’eux le 20 octobre. Le cinéma vit des moments difficiles avec des salles qui se remplissent de moins en moins et si j’arrive à faire complet le 18 octobre, ce sera une preuve de plus que cette écharpe peut servir à de nombreuses causes. L’autre événement, c’est la préparation d’un « menu Miss » en partenariat avec le restaurant La Boucle, où avec le chef Robin Vuillemenot, nous avons mélangé les spécialités culinaires des pays que je préfère et des produits régionaux. Il est déjà disponible !
Vous avez eu cette ambition avec de nombreuses associations et professions pendant 5 mois, combien de structures avez-vous rencontré ?
Impossible de compter (rires). De nombreuses personnes contactées ont d’abord pensé que j’utilisais leur métier ou association pour me faire un coup de pub mais c’est en réalité l’inverse. L’idée de ma campagne était de retrouver tous les aspects du territoire et d’en mettre un coup de projecteur grâce à cette écharpe. L’histoire, le patrimoine, le terroir, les acteurs sociaux, le sport, j’ai essayé de tout voir pour tout montrer.
Quels rendez-vous en particulier retenez-vous ?
Il y a de l’émotion partout mais début septembre, je me suis réveillée à 4h du matin pour une matinée à la boulangerie Amiot de Saône. C’est un lieu essentiel, une profession touchée par l’inflation et préparer ses croissants, c’est à refaire ! Il y a aussi cet après-midi au SDIS25 au mois de juin, pour faire un focus sur leur profession au moment des fortes chaleurs. Enfin cette rencontre avec plusieurs maires, qui m’ont dit : « vous portez une écharpe comme nous, vous avez un rôle de représentativité. » Ça marque, ça donne une crédibilité aussi et c’est ce que je voulais, apporter de la maturité au concours.
Malgré toute cette préparation millimétrée, gardez-vous en tête la possibilité de perdre ?
Je ne me prépare pas à gagner, c’est très sincère, je veux vivre une expérience unique. Au vu de mon implication, oui, je pense mériter l’écharpe régionale. J’ai tout donné, je m’amuse, passe des moments sympas et si je ne gagne pas, je continuerai de représenter mon département pendant un an avant peut-être de me représenter, pourquoi pas ? Attention, je ne veux pas avoir à le faire et je sais pouvoir compter sur mon public dès le 20 octobre !
Propos recueillis par M.S