L’UTMJ c’est trois jours de fête, 7 épreuves pour adultes, 6 courses pour enfants, 3 départements traversés, 1 000 bénévoles mais surtout un événement majeur sur les sommets des Montagnes du Jura. Né juste après le Covid, l’UTMJ a réussi son pari, puisque de plus en plus de coureurs viennent y participer. À 6 mois de la prochaine édition qui se tiendra les 3, 4 et 5 octobre, l’événement compte déjà plus de 3000 inscrits. « L’idée est venue un lundi matin en pleine discussion. On se disait que le Jura était en longueur, pourtant il n’y a pas de course, alors que ce serait génial d’en avoir. Un an après, on faisait la première édition de l’UTMJ », témoigne Simon Carrara, directeur de course de l’UTMJ.
Des coureurs venus de l’étranger
Cette année, pas de grande nouveauté. Les sept itinéraires refont leur apparition : l’UTMJ de 175km, l’UTMJ relais toujours sur 175km, la Franco-Suisse de 105km, la Renarde de 75km, la CMM de 40km, la Lynx de 20km et la Chamois de 10km. Sans oublier l’UTMJ Kids avec 6 courses allant de 500m à 10km, réservées aux 6-17 ans. « L’UTMJ, c’est une grande fête du trail, alors on s’est dit pourquoi les enfants n’auraient pas leur moment ? C’est une premier pas dans le monde du trail. Beaucoup d’écoles contactées sont intéressées. Au total on a eu 3500 enfants tout au long de l’année, environ 800 ont participé à l’UTMJ », sourit Simon Carrara. L’objectif était de rendre accessible la pratique du trail aux plus jeunes et pourquoi pas « les retrouver adultes sur l’UTMJ ».
Avec 8000 participants en 2024, l’UTMJ a explosé ses compteurs, avec des coureurs venus de toute la France, en majorité de Bourgogne-Franche-Comté et de Auvergne-Rhônes-Alpes, mais également de l’étranger avec des sportifs venus de Suisse, Allemagne, Pays-Bas, Belgique ou encore Royaume-Uni.
Respecter l’environnement
« Le massif est très préservé, riche en faune et flore. On ne peut pas se permettre d’arriver avec nos gros sabots. On a eu une démarche de préservation de l’environnement dès la première année. Il y a eu du gros travail sur les parcours qui ont évolué pour éviter les zones sensibles. On essaie de travailler avec les filières courtes. Il y a un volet sportif bien sûr mais on sensibilise autour de l’environnement. Les coureurs doivent signer une charte », poursuit Simon Carrara.
L’événement devenu incontournable dépasse le sport et devient une vitrine du territoire. Presque 32% des répondants déclarent visiter des sites des Montagnes du Jura en venant à l’UTMJ. « C’est l’événement de fin de saison. Ça permet de faire vivre encore un peu la station dans une période normalement plus creuse », sourit Maud Humbert, chargée de développement de destination Montagnes du Jura.
Cette nouvelle édition s’annonce une nouvelle fois pleine de succès. Des jauges ont été mises en place sur les épreuves. « La dynamique est bonne, on a trois mois d’avance sur les inscriptions de l’an dernier. Plusieurs courses sont remplies à plus de la moitié, voire aux deux-tiers », se réjouit Eric Picot, directeur de l’Espace Mont d’Or, principal organisateur. Si l’événement ne s’équilibre pas encore financièrement, l’UTMJ atteint un nombre de personnes qui lui permet de perdurer. « On reste une association, on a pas pour but de faire de l’UTMJ un événement à fric », précise Eric Picot.
