Grand Besançon : les parkings à vélos fleurissent

A Besançon, on végétalise à tout va, quitte à supprimer des places de stationnement pour les voitures. Et les vélos, souvent électriques, sont la coqueluche des bisontins.

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Le nouveau "Ginko Vélo Park" Avenue Cusenier peut accueillir 26 vélos (y compris électriques) voire quelques vélos cargos dans un local sécurisé et intégré au cadre ancien de la Boucle de Besançon ©YQ
Un nouveau parc à vélos couvert en centre-ville

Quelques jours avant Noël, le Père Noël a pu stationner son traîneau et ses rennes, et les lutins leurs vélos électriques sur l’avenue Cusenier, à l’angle de la rue Gambetta (en verdissement depuis un an), à proximité de l’arrêt de la station de tram « République ».

Le local couvert et sécurisé, équipé de deux caméras de vidéo-surveillance, s’est bien intégré à son environnement, en lieu et place de box de parking désertés. Il peut accueillir 26 vélos et fonctionne sur un système à deux niveaux. Ce Ginko Vélo Park, le seul à l’intérieur de la Boucle, complète les deux autres parcs couverts et sécurisés à l’arrêt « Crous Université » à la Bouloie et à l’arrêt « Marnières » à Chalezeule.

100 000€ payés par Grand Besançon Métropole

L’habillage de la façade dans le secteur sauvegardé a nécessité des travaux importants (déconstruction, architecture métallique à l’extérieur et adaptation à l’accès des vélos).

La collectivité souhaite multiplier progressivement les Vélo Park sur l’ensemble des gares TER de l’agglomération et permettre ainsi les liaisons douces pour les déplacements domicile-travail.

Les titulaires d’un abonnement annuel Ginko bénéficient d’un accès gratuit aux Vélo Park. Les autres utilisateurs de transport en commun peuvent obtenir un Pass Vélo Park au tarif de 2€ par mois ou 20€ par an.

L’usage du vélo est à la fois bon pour la santé et utile pour la planète. Besançon et ses 7 collines n’est toutefois pas Amsterdam et ses canaux. La santé des plus âgés ne s’accommode pas forcément de l’usage de la petite reine, quand bien même électrique.

Yves Quemeneur