Grand Besançon, les parkings de covoiturage se développent

Trois nouveaux parkings de covoiturage viennent d’être aménagés à Chemaudin-et-Vaux, Marchaux et Miserey-Salines, à proximité immédiate des trois sorties autoroutières.

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Marcel Felt, Maire de Miserey-Salines, Anne Vignot Présidente de GBM, Yves Guyen Vice-président de GBM en charge des mobilités et Philippe Giguet Directeur du Patrimoine de l'APRR lors de l'inauguration des trois parkings à proximité des sorties autoroutières de Besançon ©YQ
Une obligation contractuelle du concessionnaire autoroutier

L’APRR (Autoroutes Paris Rhin Rhône) a l’obligation, dans son contrat qui la lie à l’Etat, de réaliser des aires de covoiturage pour inciter les automobilistes à éviter l’autosolisme dans les déplacements quotidiens du travail ou des loisirs.

L’APRR, dans son plan d’investissement autoroutier 2018-2022, multiplie les aires de covoiturage. Le concessionnaire compte aujourd’hui 5 730 places sur 111 sites de covoiturage.

Dans ce cadre, l’APRR prend en charge l’intégralité des investissements. Les 3 parkings comptent chacun 49 places (dont une PMR) pour une enveloppe globale de plus de 643 000€. L’investissement inclut l’utilisation de matériaux perméables pour favoriser l’infiltration des eaux pluviales, l’installation (à Miserey et Marchaux) d’un éclairage public autonome avec des panneaux photovoltaïques et d’un programme de végétalisation des sites entièrement clos.

Grand Besançon Métropole a géré la maîtrise d’ouvrage des travaux. La collectivité en assure l’exploitation et l’entretien. Les parkings sont bien entendu d’accès libre.

Un maillage dense de parkings autour de Besançon

Les trois nouveaux parkings complètent l’aire de Morre-La Vèze dont le taux de remplissage va imposer une extension de 34 à 49 places d’ici fin 2022, le parking de covoiturage de la rue de Vesoul et celui du pôle d’échanges de Saint Vit. En 2023, deux autres aires seront construites route de Franois et sur la RN83 sur Busy et Larnod. Un projet de pôle mutimodal est également prévu sur la commune de Saône.

Le covoiturage n’est pas une mode récente

Entre les années 30 et la fin des années 70, l’autostop était un moyen économique de voyager pour une grande partie de la jeunesse. Moment d’aventure sur la Nationale 7 et moment de convivialité avec les automobilistes, les problèmes d’incivilités et d’insécurité ont mis un terme à ce moyen de transport. C’est en 2006 qu’un jeune entrepreneur lance covoiturage.fr qui deviendra BlaBlaCar avec le succès que l’on connaît. La légende récente du covoiturage liée aux problèmes climatiques est donc largement infondée !

Il reste que les parkings de covoiturage sont aussi une solution pour faciliter les rencontres entre conducteurs et passagers. L’agglomération de Besançon est plutôt proactive sur le sujet.

Yves Quemeneur