Yves Guyen vice-président de GBM en charge des voiries, a d’abord fait un rappel du calendrier de construction de cette infrastructure décidée il y a maintenant 12 ans et dont le premier coup de pioche n’a pas encore été donné. Il a rappelé les concertations publiques de 2017 et 2018, la déclaration d’utilité publique de 2022 et le recours contentieux, les autorisations environnementales… Un long ruban de bitume et de temps.
10 hectares mis à la disposition de l’État pendant la durée des travaux
La phase 1 (Tours de l’Amitié – Micropolis) devrait se dérouler de 2026 à 2029. Pour cette réalisation, GBM et la Ville de Besançon ont procédé à des acquisitions foncières destinées à la base-vie des travaux et les modifications de voiries. Le coût est estimé à 35K€ par an. A l’issue des travaux, l’État restituera les parcelles à l’exception des terrains d’assise de la RN 57.
130 puis 150 puis 200 millions d’euros d’investissement
Le coût total de l’opération sur les deux phases (Amitié-Micropolis puis Micropolis-Beure) devrait atteindre 200 M€ (valeur 2025) sans donc tenir compte de la hausse des coûts et de l’inflation jusqu’à la conclusion des travaux prévue en 2031. La prise en charge du financement n’est pas modifiée pour autant, l’État assurant 50% du coût total, la Région BFC 12,5%, Grand Besançon Métropole 25% et le département du Doubs 15,9 M€ (pour les travaux sur les ouvrages d’art sur la RD 673 et 25% sur les travaux liés aux modes actifs).
L’inconnu du stationnement et des circulations de shunt
A ce jour, aucune solution n’a été retenue pour améliorer le stationnement des véhicules autour de Micropolis, l’entrée au parc des expositions devant se faire à terme par l’arrière des bâtiments (rue Mouras). C’est l’avenir du parc des expositions qui est en jeu sur les événements aussi importants que la Foire Comtoise, Micronora, les spectacles et autres congrès.
L’autre problème évoqué tient aux reports de circulation sur des axes communaux inadaptés pendant les travaux. Au final, ce sont encore près de dix ans d’embouteillages que les habitants des Grand Besançon devront accepter. Fidèles à leur opposition au contournement Ouest de Besançon, les élus Écologistes de Besançon se sont abstenus sur ce rapport.
