
La décision modificative n°2 a d’abord été un moyen de mettre de l’électoralisme dans le débat. Gabriel Baulieu, Maire de Serre-les-Sapins et 1er vice-président de GBM en charge des finances, a égrené quelques chiffres et ajustements budgétaires sans gourmandise.
Cela n’a pas empêché Christophe Lime (PCF) d’un auto-satisfecit sur la gestion du territoire depuis 2020. Il a rappelé l’augmentation des investissements, une diminution de l’endettement de 30 M€ et une fiscalité plus légère en comparaison des villes de même importance. Il a surtout souligné la crainte des conséquences financières du budget national préparé par Sébastien Lecornu, renvoyant les éventuels problèmes financiers de l’agglomération bisontine à une mauvaise gestion nationale.
Léger flottement sur la requalification des zones d’activité économique
Nicolas Bodin, élu de Besançon et vice-président de GBM en charge de l’économie a évoqué la requalification de la zone d’activités de Thise-Chalezeule, soulignant que cette requalification répond à une meilleure attractivité économique. Les 17 élus Écologistes se sont abstenus sur ce rapport pourtant essentiel pour le développement économique et donc l’emploi du territoire.
Gestion des eaux pluviales sur le plateau

Un bon point à Christophe Lime, élu de Besançon et vice-président de GBM en charge de l’eau et de l’assainissement. Tel un pit-bull, il mordait les chevilles de l’État depuis plusieurs années sur les travaux indispensables à effectuer sur la RN57 dans la traversée du Marais de Saône. Il semble qu’il ait obtenu satisfaction. Les deux premières tranches devraient être réalisées rapidement, subventionnées à 90% par l’État. Un résultat qui sécurise 40% de l’alimentation en eau potable de la ville de Besançon (le marais de Saône est un filtre essentiel pour la source d’Arcier). En effet, un éventuel accident d’un transport de produits toxiques dans la traversée du marais aurait un impact catastrophique sur la ressource en eau.
Billet d’humeur : le tacle à Anne Vignot sur « la polémique Enthoven »
C’est Myriam Lemercier, élue de Besançon (Besançon Maintenant) qui a souligné la très mauvaise image que la présidente-maire de Besançon a donné de l’agglomération avec la polémique sur la déprogrammation de la venue de Raphaël Enthoven à Livres dans la Boucle. A coup sûr, ce manque de discernement d’Anne Vignot aura des répercussions sur l’image d’un salon littéraire pourtant reconnu au plan national et même sur l’image du territoire plus largement. Raphaël Enthoven sera peut-être l’invité surprise (contre son gré) de la prochaine campagne électorale.