L’ASNI a une volonté claire, ne plus passer une année sans organiser d’événements. Après une Coupe d’Europe FESA en janvier dernier, l’association reçoit, pour la deuxième année consécutive, une Coupe du monde d’été de combiné nordique les 30 et 31 août prochains. L’élite internationale est attendue. « On ne sait pas encore combien de nations seront représentées, les inscriptions pouvant être finalisées jusqu’à une semaine avant l’événement. C’est délicat de se projeter. C’est une année olympique, ça peut être un beau challenge pour tester son niveau de forme. On table sur une douzaine de nations. En 2024, une cinquantaine d’hommes et une trentaine de femmes y avaient participé », détaille Stéphane Invernizzi, président de l’ASNI.
Faire courir les athlètes du massif jurassien à la maison
Pour la première édition, les tremplins de Chaux-Neuve avaient accueilli environ 3000 personnes. 5000 sont espérées pour cette deuxième édition. Deux formats différents sont à retrouver le dernier week-end d’août. La poursuite, ou gundersen, le samedi. Le lendemain, le relais sur une boucle de 1,5km. « C’est très rapide et intéressant à venir regarder. Les sauts se feront sur le tremplin, le ski dans le village. On aura une scène de concert le samedi soir, avec un DJ et des animations pour les enfants. C’est une belle fête ».
Cette Coupe du monde à Chaux-Neuve fait partie des trois étapes du Grand Prix d’été. La tournée estivale débute le 27 août à Oberstdorf (Allemagne) et se termine dans le Val di Fiemme (Italie) du 19 au 21 septembre. « Dans l’Équipe de France, on a des athlètes issus du massif jurassien (NDLR : Mattéo Baud, Marco Heinis, Laurent Mühlethaler, etc.). C’est génial de pouvoir leur permettre de courir à la maison », sourit Stéphane Invernizzi.
Le combiné nordique, un sport quatre saisons
L’aventure de l’ASNI a commencé en 1996 mais elle s’était faite discrète depuis 2019. L’association a pris le pari de se relancer avec un grand prix d’été en août 2024, pari réussi. « C’est l’occasion de montrer que le combiné nordique est un sport quatre saisons. Nous pouvons réunir l’élite mondiale sans la problématique de la neige. Une Coupe du monde hiver coûte beaucoup d’argent. On n’a pas les moyens. Le site de Chaux-Neuve a accueilli 16 Coupes du monde l’hiver. On espère y revenir ».
Cette Coupe du monde cet été est l’occasion pour l’ASNI de donner une visibilité tant sportive que touristique aux tremplins, et également de mettre les femmes en valeur. « Ce n’est qu’en 2024 que les femmes ont pu participer à une Coupe du monde en France. Cela nous tient vraiment à cœur, c’est un sport en plein développement pour les femmes et c’est super de pouvoir répondre à ça ». Le circuit féminin se densifie d’année en année mais les dames du combiné ne sont pas encore programmées aux Jeux Olympiques.
