« Notre réseau de caméras de vidéoprotection installé depuis de nombreuses années étaient devenu obsolète d’autant plus qu’en la matière, la technologie évolue rapidement » explique Stéphane Lescure, adjoint en charge de la vie des quartiers. « La majorité municipale a donc pris la décision de mettre en place un tout nouveau système qui sera installé en même temps que l’arrivée de la fibre dans le courant de l’année ». Un déploiement que les élus ont travaillé en étroite coopération avec la Gendarmerie Nationale qui a fait part de ses attentes et de ses besoins : voir quoi et où ? « Entre 15 et 20 caméras seront donc disposées sur des axes passants ainsi qu’autour de lieux et bâtiments publics, y compris aux abords des écoles ». Dans ce dernier cas précisément, il ne s’agit pas de filmer ce qui se passe à l’intérieur de l’établissement ou dans la cour mais aux abords, là où peuvent avoir lieu violences ou soustractions d’enfants par exemple.
A ce déploiement d’outils technologiques s’ajoute la signature d’une convention pour mettre en place localement un partenariat entre habitants et Gendarmerie Nationale, la participation citoyenne. « Des volontaires répartis sur le territoire communal sont répertoriés et formés par les gendarmes et habilités à leur faire remonter des informations utiles ». Ce lien direct est à la fois un gage de fiabilité et d’efficacité avec des habitants qui seront les yeux et les oreilles des forces de l’ordre au plus près du terrain. « Entre ce dispositif et le nouvel équipement en vidéoprotection nous allons offrir à la population locale un cadre de vie plus sécurisant ».
