Haut-Doubs. La CCLMHD travaille sur une extension de la piste de skis à roulettes de la Seigne

Le site de la Seigne aux Hôpitaux Vieux bénéficie déjà d’une piste de skis à roulettes de près d’1,5km, en plus d’un pas de tir de biathlon homologué et d’un bâtiment d’accueil multifonctions. Avec cette extension, l’objectif est de faire du site de la Seigne un lieu d’entraînement et de compétition supplémentaire de ceux d’Arçon et des Tuffes.

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En faire une vraie piste sportive permettant à la fois l’entraînement et la compétition. Telle est la volonté de Sébastien Donzelot, responsable du service Tourisme à la communauté de communes Lacs et Montagnes du Haut-Doubs (CCLMHD) et de Ludovic Miroudot, vice-président chargé du Nordique, VTT & Pédestre, en ce qui concerne le site de la Seigne.

Ce dernier bénéficie déjà d’1,5 km de piste de skis à roulettes, qui manque aujourd’hui de difficulté. C’est pour cela qu’ils travaillent actuellement sur un projet d’extension de la piste pour atteindre les 3,3 km. « Au travers de dénivelés, de virages, montées, descentes, c’est ça qui ferait sa technicité », détaille Sébastien Donzelot. « On a une demande locale de clubs qui sont bien réputés, qui ont des bons éléments donc il faut les soutenir. L’Olympic Mont d’Or a quand même des résultats plus que positifs », précise Ludovic Miroudot. 

Apporter de la diversité dans les entraînements

Actuellement, les sportifs partent à Arçon ou aux Tuffes pour s’entraîner sur les pistes. « L’idée est d’avoir un troisième stade sur le secteur qui soit complémentaire des autres, on n’est pas dans la concurrence. Ces pistes sont très différentes les unes des autres. Les athlètes aiment bien avoir des différences, de la variété dans les entraînements », développe Sébastien Donzelot.

Le site de la Seigne dispose déjà d’un bâtiment d’accueil et d’un pas de tir de biathlon homologué. « On a un équipement aux ¾ fait, il manque juste cette extension pour avoir un vrai équipement au complet », poursuit le responsable. Pour l’instant, il ne s’agit que d’un projet, des études de faisabilité sont en cours. « On est dans un périmètre rapproché du captage d’eau local. L’ARS nous met certaines contraintes, ce qui est normal, pour protéger la ressource en eau. Il y a également une étude faune/flore pour voir si en termes de biodiversité, il y a un frein »