Haut-Doubs. La libre concurrence, à Valdahon comme ailleurs

Comme souvent, les réseaux sociaux ont été le théâtre d’un débat où anathèmes et condamnations en tout genre ont été de mise, en toute ignorance de la réalité légale en la matière.

708
Au fil des années, le développement démographique a engendré le développement commercial de la ville.

« La ville n’a nullement la main sur le choix, l’implantation et l’installation de commerces au nom de la libre concurrence (loi Rafarin) » a tenu a souligné Sylvie Le Hir dans la récente lettre d’information communale. Une mise au point développée par son adjoint en charge des finances Salih Kurt

« Notre commune connait une forte croissance démographique, en 1999 nous comptions 4027 habitants pour avoisiner aujourd’hui 6000 Valdahonnais ». Favorisé par une situation géographique centrale dans le département, ce développement s’accompagne forcément de nouvelles implantations commerciales de tout type. « Ce qui permet ainsi la création d’emplois, synonyme de richesse pour notre territoire » poursuit l’élu qui, en plus de rappeler les propos de madame le maire sur la liberté d’installation se réjouit de la diversité de l’offre : « Les clients peuvent consommer local aussi bien avec des produits discounts accessibles à toutes les bourses que des produits artisanaux de grande qualité préparés par nos artisans commerçants. Les besoins de toute la population sont ainsi couverts, chacun ayant le choix, en fonction de son budget et de ses convictions personnelles, de consommer comme il l’entend ».

De son côté la collectivité tient à montrer l’exemple en la matière en soutenant le commerce et l’artisanat local « dès qu’une opportunité se présente, dans la limite de nos droits, par nos commandes régulières à tous les niveaux, comme par exemple, tous les pots de convivialité (boissons, gâteaux…), les fleurs (inhumations ou cérémonies), les travaux ».