Haut-Doubs : la Sarbacane revient à la maison

"Home" c'est le prochain spectacle présenté par la compagnie culturelle La Sarbacane qui reprend sa transhumance. Le rendez-vous a lieu à l'espace Vallières de Labergement Sainte-Marie, vendredi 24 février.

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Crédit Photo : Hubert Amiel

« La vie et la mort du roi J.Chriac », dernière pièce proposée par la Sarbacane dans le cadre de son dispositif Transhumance avait été une belle réussite. La quasi totalité des 160 places de la tribune escamotable ont été occupées. L’association retrouve l’espace des Vallières dà Labergement Sainte-Marie ce vendredi 24 février pour un nouveau spectacle : « Home – morceaux de nature en ruine » présentée par la Compagnie Nature II, originaire de Belgique.

La mise en scène est proposée par Magrit Coulon, une artiste déjà décorée du prix Maeterlinck de la meilleure Découverte en Belgique et sélectionné au Festival Impatience à Paris en 2020 pour cette pièce qui est aussi sa première création !

La vie de nos aîné·e·s jouée par des jeunes

“Home” est le terme qui désigne une maison de retraite en Belgique. “Home” est un anglicisme qui signifie foyer, chez-soi. Trois résident·e·s attendent. Une table, trois chaises, une horloge, un fauteuil, une radio. C’est une salle commune. Un espace pour être ensemble, un espace où l’on est seul. Il ne se passe rien. On attend le·la médecin, un appel, ou une visite.

Comment faire entrer 90 ans d’existence dans une chambre de 15 m2 ? Et que voit-on du monde depuis ces endroits-là ? Maison de retraite, hospice, Ehpad en France, home en Belgique : la diversité d’expressions pour nommer les lieux où l’on « place » nos aîné·e·s cache mal leur décor désespérément uniforme et aseptisé.

Dans Home de Magrit Coulon, trois jeunes comédien·ne·s prêtent leurs corps aux voix des anciens. D’un tableau à l’autre, véridique ou vraisemblable, la rythmique d’un quotidien en huis-clos, la mécanique des mouvements et des latences, des souvenirs et des espérances, transforment la maison de retraite en un espace de vies et de fantasmes.

Plus d’informations sur le site internet de la Sarbacane.

La rédaction