Pour célébrer ce départ, le Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon avait organisé des festivités à la hauteur du Maître de l’Impressionnisme. Ce mouvement pictural né dans la seconde moitié du XIXe siècle tient son nom de l’article d’un critique d’art Louis Leroy qui n’appréciait pas cette peinture présentée en 1874 Boulevard des italiens dans l’atelier du photographe Nadar. Devant la toile de Claude Monet Impression soleil levant, le critique avait écrit ironiquement « si je suis impressionné par ce tableau, il y a de l’impression dedans » !
Le 2 juin 2024, il y avait comme une impression de soleil à Besançon, sans que l’on soit impressionné.
La pluie était finalement bienvenue
Un public très nombreux est venu se mettre à l’abri du musée bisontin. L’occasion de découvrir ou redécouvrir toutes les œuvres d’une collection parmi les plus riches de France.
Des ateliers enfants s’essayaient à reproduire le Déjeuner sur l’herbe, d’autres découpaient, dessinaient, lisaient ou simplement regardaient.
Un historien de Besançon faisait redécouvrir cette ville au patrimoine exceptionnel, allant des anecdotes autour du quartier des bouchers (actuellement rue des boucheries), des exécutions parfois sommaires d’assassins, des jardins agrémentant l’actuelle place de la Révolution (comme quoi la révolution consiste toujours à revenir à son point initial).
Ici et là, au gré des salles d’expositions, conservatrices et conservateurs expliquaient aux visiteurs l’Histoire de l’Art…comme la mémoire de notre civilisation.
La pluie n’a finalement pas gâchée la fête de l’art. A espérer que les musées de Besançon soient des lieux d’échange et de connaissance. Cette journée du 2 juin 2024 en était un exemple.