C’est en ces termes que Laurent Croizier et Eric Alauzet, les deux députés bisontins de la majorité, ont tenu un point-presse en urgence ce vendredi 22 décembre.
Dans la même veine que Ludovic Fagaut et Jean-Philippe Allenbach, les deux parlementaires macronistes se sont insurgés contre une instrumentalisation d’un lieu symbolique, « haut lieu de la mémoire bisontine ».
« C’est une offense aux résistants » a ajouté Laurent Croizier. « La Maire de Besançon joue aux apprentis sorciers à des fins électoralistes et démagogiques ».
« Une ligne rouge a été franchie »
« Comment oser faire référence aux années 30 pour fustiger cette loi, Anne Vignot n’est pas à la hauteur » complétait Eric Alauzet.
Le député de la seconde circonscription du Doubs (il s’est abstenu lors du vote de la loi immigration) a voulu faire de la pédagogie en reprochant à Anne Vignot d’être « non factuelle et non rigoureuse ».
Une loi de compromis
Les deux députés macronistes reconnaissent à demi-mots un texte de compromis qui ne satisfait personne. « Ce n’est pas le texte du gouvernement, ce n’est pas le texte du Sénat, c’est un compromis » argumente Laurent Croizier !
Ils affirment la méconnaissance de la loi
« L’AME (Aide Médicale d’Etat) n’est pas dans le texte. La France entend rester une terre d’accueil des étrangers ». Laurent Croizier explique « qu’il s’agit de lutter contre l’immigration irrégulière, de se doter des outils juridiques pour expulser les étrangers délinquants et mieux intégrer par la langue et le travail ».
Eric Alauzet et Laurent Croizier reprochent à Anne Vignot une grave faute morale en « faisant un procès en nazisme à la majorité macronienne ». « Elle n’est pas à la hauteur de l’Histoire ».