Grand Besançon. La recherche scientifique à Besançon mise à l’honneur

Annie Robin, Directrice de recherche émérite à l’Institut UTINAM de Besançon, vient de recevoir la médaille François-Dominique Arago décernée par l’Académie des Sciences.

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Une médaille créée en 1887

L’Académie des Sciences attribue cette distinction tous les quatre ans pour distinguer un ou une scientifique ayant contribué de façon très significative au progrès de la connaissance et aux avancées de la recherche scientifique en astronomie.

Annie Robin a été particulièrement distinguée pour ses contributions exceptionnelles dans le domaine de l’astronomie et de l’astrophysique.

« L’imprévu est ce qui motive souvent les chercheurs. On se fait une idée parfois préconçue d’un scénario de formation d’une galaxie et tout d’un coup une nouvelle observation vient remettre en cause cette idée. Imaginer un nouveau scénario est très stimulant ». Annie Robin expliquait ainsi son travail lors de la récente « nuit des chercheurs ».

La scientifique s’est en autres illustrée par ses travaux sur l’histoire de la Voie lactée, ses populations stellaires et autres composantes, notamment le milieu interstellaire et la matière noire.

Le modèle de « la Galaxie de Besançon »

Ce modèle scientifique permet de prédire statistiquement la distribution  et les caractéristiques des étoiles, incluant leur âge, leurs vitesses et leur composition chimique. S’appuyant sur un scénario détaillé de la formation et d’évolution de notre Galaxie, il offre une compréhension approfondie de la structure et de l’histoire de la Voie lactée.

Ce modèle est devenu un outil précieux pour les astronomes du monde entier, facilitant l’interprétation des données observationnelles et guidant de nouvelles recherches.

Au travers de cette prestigieuse récompense de l’Académie des Sciences, c’est l’excellence de la recherche du laboratoire UTINAM de Besançon et au-delà de celle de tous les laboratoires de recherche du CNRS installés à Besançon. L’expression de la vitalité scientifique de Besançon.

Yves Quemeneur