Le transport à la demande plébiscité aux Portes du Haut-Doubs

Libertad fonctionne très bien depuis ses débuts. A flux constant, sans période de creux. Il est l’une des réponses à la problématique des mobilités en milieu rural.

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Libertad est très utile pour les plus de 60 ans mais pas seulement.

Mis en place depuis 2011, époque où peu de collectivités avaient pris en compte cette question, le service de transport à la demande confirme son succès sur le territoire des Portes du Haut-Doubs. « Il répond à une problématique de mobilité notamment des publics les plus fragiles, par exemple les personnes âgées qui se retrouvent isolées » explique Martial Hirtzel, vice-président en charge des services à la population. « Nous avons fait le choix d’assumer cette compétence non pas en régie directe mais en la confiant à des prestataires privés, des entreprises de transport qui offrent une garantie de qualité ».

Toutes les personnes domiciliées dans l’une des communes de la CCPHD, âgées de 60 ans minimum peuvent avoir recours à Libertad quel que soit le motif. Il peut autant s’agir d’un rendez-vous chez le médecin que chez le coiffeur ou d’un motif privé. Aucune condition ou justification n’est demandée. Seule limite, les déplacements ne peuvent se faire que sur le territoire des Portes du Haut-Doubs. « Les usagers règlent la somme de 4€ quel que soit le nombre de kilomètres parcourus. C’est une question d’équité ». Le service est élargi aux personnes handicapées, femmes enceintes, demandeurs d’emploi et bénéficiaire du RSA. D’autres situations particulières peuvent être étudiées au cas par cas, par exemple si quelqu’un n’a plus de véhicule après un accident.

En 2021, 259 personnes ont utilisé ce service pour 6473 voyages soit une moyenne de 25 voyages par personne par an. Les personnes de plus de 60 ans représentaient les trois quarts des passagers pris en charge. Elles ont besoin d’être déposées et/ou reprises au plus près de l’entrée du lieu où elles doivent se rendre. Les principaux motifs de déplacements étaient principalement de se rendre à l’accueil de jour de Flangebouche, d’aller faire les courses ou au marché, d’assurer un rendez-vous médical. Ces constats se sont confirmés l’an dernier.