Les nouveaux facteurs de La Poste ont prêté serment à l’Hôtel de Ville de Besançon

Ce mardi 11 février, 19 nouveaux facteurs récemment recrutés en CDI par La Poste ont prêté serment à l’Hôtel de Ville de Besançon, en présence de la maire Anne Vignot, du directeur de La Poste locale et d’un capitaine de police.

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Photo de Jean-Charles Sexe

De la même manière que les médecins, policiers ou encore pompiers, les facteurs sont tenus de prêter serment lors d’une cérémonie officielle. Une tradition depuis 1790 afin de montrer son respect de l’éthique et de la déontologie imposées par La Poste dans le cadre de cette mission de service public. Ce mardi 11 février, la ville de Besançon a donc invité 19 nouveaux facteurs récemment engagés en CDI pour prêter serment dans ses locaux, à l’Hôtel de Ville, et en présence de la Maire Anne Vignot. Un moment rythmé par plusieurs prises de parole. D’abord celle du directeur de la Poste de Besançon, Guillaume Guyenet, mais aussi celui du capitaine de police, Michel Perrin, pour un rappel des règles et des droits particuliers de cette fonction au statut juridique spécial. La protection pénale est par exemple plus forte : un agresseur s’en prenant à un employé de La Poste serait plus sévèrement puni par la loi. « Je tenais personnellement à vous remercier, parce que je pense qu’on ne vous le dit pas assez et que vous êtes essentiels », ajoute la Maire de Besançon.

370 postiers à Besançon

À Besançon, La Poste compte 10 sites pour 370 postiers livrant plus de 100 000 courriers et plus de 10 000 colis par jour. « C’est vraiment une chance de se faire inviter ici à l’Hôtel de Ville, ça marque vraiment le coup et donne de la valeur au métier », déclare Guillaume Guyenet, directeur de La Poste Besançon. Dans ces 19 nouveaux CDI, seulement 3 sont des femmes alors que la majorité des facteurs à l’échelle nationale sont en réalité factrices : « c’est une particularité de Besançon, nous avons 55% d’hommes. », informe le directeur.

Après l’engagement solennel des facteurs et une photo de groupe, la cérémonie s’est conclue autour d’un buffet. « Je ne savais même pas que ça existait ! Je l’ai appris en recevant la lettre. », confie Marc Satmarean, nouveau postier, agréablement surpris de la démarche. D’autres, comme Dylan Daga ont trouvé le moment utile : « je n’avais pas connaissance de tous les droits particuliers que nous avons, ça permet de se remettre à jour ».