Billet d’humeur d’Yves Quemeneur : les vacances pour se comparer

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La place des Martyrs de la Résistance, végétalisée, en plein centre du Vieil Antibes ©YQ

“Quand je me compare, je me désole” ! Pour Besançon, on peut reprendre la citation de Talleyrand…à l’envers ! Ce n’est pas parce que ce sont les vacances que je ne devais pas tenter un œil attentif à la vie autour de moi. Le bronzage recto-verso sur des plages bondées n’est pas mon quotidien. Mes préférences vont plutôt aux Spritz du Café Milo dans le vieil Antibes ou les fabuleux Mojitos du Pam-Pam de Juan les Pins ! La vie quotidienne azuréenne comparée au quotidien franc-comtois au travers de trois exemples.

Le transport ferroviaire régional
Une sorte de RER entre Saint Raphaël et Menton à raison de 40 A/R par jour…un rêve pour les utilisateurs de la ligne des Horlogers ©DR

On recense plus de 11 millions de touristes en été sur la Côte d’Azur et jusqu’à 700 000 visiteurs sur le seul weekend du 15 août…de quoi comparer les embouteillages du pont de Bregille à une gentille promenade champêtre !

Pourtant, la région PACA a trouvé la parade. Chaque jour, 41 TER assurent la liaison ferroviaire entre Cannes et Menton. Chacun peut transporter près de 2 000 voyageurs (touristes mais également et surtout travailleurs).

Marie-Guite Dufay et Michel Neugnot pourraient prendre exemple sur Renaud Muselier et aménager au même rythme les cadencements de la ligne des Horlogers pour les quelques 30 000 frontaliers du Doubs qui travaillent en Suisse et les touristes nombreux du massif du Jura dont Besançon est la porte d’entrée ?

La collecte des poubelles de rues
Antibes, une ville 4* pour la propreté publiques ©DR

La collecte quotidienne des poubelles de rues y est réalisée plusieurs fois par jour par des agents de la Ville. Contrairement à Besançon, les itinéraires de collecte sont réalisés par un seul agent habilité à conduire et remplacer les sacs à déchets. La solution permet une meilleure rotation du nettoyage à nombre d’agents identiques. Dans la capitale comtoise, ces petits véhicules sont utilisés par un agent “conducteur” et un agent “collecteur”…

La végétalisation urbaine
La place des Martyrs de la Résistance, végétalisée, en plein centre du Vieil Antibes ©YQ

Le vieil Antibes a souffert pendant des années d’une friche urbaine sur la place des Martyrs de la Résistance. Pour Jean Leonetti, il s’agissait d’avoir une vision globale (animation, logements, services publics, restaurants, commerces…) d’une place végétalisée. Une réussite exemplaire profitable avant tout aux habitants de la cité azuréenne, accessoirement aux touristes de l’été !

Yves Quemeneur