Région. Meilleures universités du monde : Marie et Louis Pasteur devant Bourgogne Europe !

Le Center for World University Ranking (CWUR), classe l'Université Marie-et-Louis Pasteur dans le top 3 % des meilleures universités du monde. Un résultat important pour la notoriété internationale de l'établissement.

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Université de Franche-Comté
Université de Franche-Comté

Très attendu par les établissements, le classement du Center for World University Rankings (CWUR), considéré comme l’un des plus fiables au monde, a été publié fin juin. L’Université Marie-et-Louis Pasteur s’y hisse à la 605e place, ce qui la place dans le top 3 % des meilleures universités au monde. « Ces classements ont une grande importance stratégique pour nous. C’est une très bonne communication pour nos étudiants mais également pour nos chercheurs souhaitant nouer des liens à l’international », se réjouit Hugues Daussy, président de l’université. L’université reste stable par rapport à l’an dernier (548e), mais confirme sa progression (954e en 2021). À l’échelle nationale, l’Université bisontine se classe 27e sur les 71 établissements français représentés, et comme première de Bourgogne-Franche-Comté, juste devant l’université de Bourgogne (631e).


La recherche comme point fort

Fondé en 2012 à Jeddah (Arabie saoudite), le CWUR, contrairement à d’autres classements académiques, ne s’appuie ni sur des enquêtes d’opinion ni sur des données fournies par les établissements eux-mêmes. Il évalue plus de 20 000 universités dans le monde et publie chaque année un classement des 2 000 meilleures. Les performances sont mesurées à travers quatre domaines : la qualité de l’enseignement (réussite académique des anciens élèves), l’employabilité (succès professionnel des diplômés), la qualité du corps professoral et le critère le plus important (40 % de la note globale), la recherche (volume, qualité, influence et citations des publications scientifiques). « Nous savons que la qualité de notre recherche a un fort impact. Nous sommes également très performants du point de vue de la formation », souligne le président de l’université.

Satisfait de ce classement et de la visibilité qu’il offre à l’international, l’ambition pour l’université reste de consolider les avancées de l’Établissement public expérimental (EPE) mis en place en janvier dernier : « D’ailleurs, il pourrait nous permettre d’apparaître encore plus haut dans les classements », conclut Hugues Daussy.