La fausse note est la peur du musicien. Mais pour les Gars de Joux et l’Harmonie municipale, la partition était parfaitement exécutée tout le long de leur week-end parisien. Le samedi 4 octobre, après avoir été reçu au Sénat par Jean-François Longeot, 72 musiciens ont eu l’honneur de raviver la flamme du Soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe. Un travail colossal sur plusieurs mois et millimétré, notamment lors du défilé et des formations. « Défiler depuis les Champs-Élysées, c’est très rare. La préfecture de police doit bloquer les Champs. On était un cortège de 200 personnes avec trois associations qui nous suivaient », explique Pascal Courti, président des Gars de Joux. Une cérémonie très protocolaire dans un lieu solennel. « Quasiment la moitié du programme était imposé, avec deux morceaux spécifiques : le morceau de la Flamme et l’Hymne du Soldat inconnu ».
« La larme à l’œil »
Les deux formations musicales ont bien conscience de l’honneur qui leur a été fait. C’est la première fois que des musiciens de Pontarlier ravivent la flamme du Soldat inconnu. « Tout le monde était hyper investi. On représentait Pontarlier mais aussi la France. Les touristes ne savaient pas qu’on venait d’une petite ville de Franche-Comté », sourit Isabelle Maya qui a préparé cette cérémonie et dirigé les musiciens aux côtés de Jean-Luc Kury. « C’était un grand moment d’émotion, magique. On était fier d’y être. C’est un souvenir impérissable pour tous, et ça met la larme à l’œil », témoignent Pascal Courti, aux côtés de Gilles et Philippe, musiciens des Gars de Joux.
Tous ont été félicités par les responsables. Alexandra, musicienne à la batterie fanfare, a eu le privilège de porter le drapeau de la Flamme. Le week-end s’est conclu par une visite de Paris en bateau et en bus. Tous espèrent renouveler l’expérience. Une belle manière de « redonner un élan nouveau dans tous les domaines. Les prochains défilés ne seront plus les mêmes ». Réponse le 11 novembre prochain.
