Tour de France 2025. Après des mois de travail, la Ville de Pontarlier se dit « prête »

La Grande Boucle fait étape à Pontarlier ce samedi 26 juillet. C’est la troisième fois que Patrick Genre vit cet événement en tant que maire. S’il s’agit d’un gros dossier, il reste selon lui « fédérateur », permettant à la ville de bénéficier d’un « magnifique vecteur de communication ».

960
les habitants de la ville de Pontarlier

À quelques jours de l’arrivée du Tour de France à Pontarlier, comment vous sentez-vous ?

On se sent bien. Cela fait des mois qu’on travaille sur le dossier. On a des multiples réunions qui se sont déroulées avec les services du Département, de la Préfecture pour l’aspect sécuritaire, logistique, stationnement. Je dirais qu’aujourd’hui on est prêts, tous fiers et dans l’attente de cette arrivée. On sera sur le pont depuis vendredi soir jusqu’au samedi soir car il peut y avoir des imprévus mais on est sereins car on s’y est pris très tôt. C’est un gros dossier, c’est lourd à porter mais je dirais que c’est fédérateur. En tant que maire de Pontarlier, ce sera la troisième fois. En 2001, on avait eu à la fois l’arrivée et le départ. En 2009, ce n’était que le départ et là on a que l’arrivée. C’est toujours de toute manière extrêmement important. On a de la chance d’avoir des agents et directeurs qui ont déjà organisé un certain nombre d’étapes. Le plus compliqué n’est pas tant de respecter le cahier des charges ASO car c’est écrit noir sur blanc, mais de gérer toute la partie animation, information, communication. Faire en sorte de créer un événement, une fête populaire, autour de cette arrivée. On travaille avec les associations qui sont partantes, avec différents acteurs qui vont animer la journée du 26. On a essayé de construire un programme qui soit le plus attractif possible. Maintenant, ce qu’on attend, c’est que le ciel soit avec nous.


Est-ce une belle manière pour vous de finir votre mandat ?

Je ne le place pas du tout à ce niveau là. C’est une superbe opportunité pour la ville de se faire connaître, de profiter de ce magnifique vecteur de communication. Ces arrivées sont visionnées par des centaines de millions de téléspectateurs. Si on a la chance d’avoir de superbes images de la région, immanquablement une image de marque en ressortira positivement. Ce sera un vecteur qu’on ne pourrait pas “s’offrir” si on devait payer les images qui seront retransmises. C’est surtout pour la ville, le Département, le Haut-Doubs en général. On ne l’a pas tous les ans. Il y a à peu près 350 à 400 villes qui demandent chaque année d’être ville-étape. On fait partie de celles retenues donc il faut en être heureux, fiers, honorés et faire en sorte que tout se passe bien. 

Pourquoi le choix de l’arrivée s’est-il fait devant le garage Midas ?

Ce n’est pas nous, c’est ASO. Ils ont des contraintes. Il leur faut des surfaces énormes pour installer leur village technique et accueillir les centaines de véhicules qui accompagnent le Tour. C’était le site qui paraissait le plus adapté par rapport aux contraintes d’organiser. La Ville n’a pas à choisir le site d’arrivée. Si on avait pu le faire, on aurait presque choisi la rue de la République mais c’est impossible. Ce qui s’était fait il y a 40 ans au Larmont, aujourd’hui ne serait plus possible. 

Est-ce que Pontarlier peut profiter de cet événement pour réfléchir sur l’amélioration des mobilités douces dans la ville ?

On n’a pas besoin de ça. On est lancé dans un schéma depuis des années. Rien ne se fera plus vite ou moins vite avec ou sans Tour de France. Le schéma directeur des mobilités a été décliné au niveau intercommunal. Il existe depuis des années au niveau communal. Il se met en place et les gens verront dans quelques années. Ça ne se fait pas comme ça. Le schéma des mobilités a été présenté il y a longtemps. Il s’améliore chaque année. Le Tour de France est une magnifique vitrine pour valoriser les mobilités douces bien entendu, mais ce n’est pas lui qui nous fait “prendre conscience”. Cette conscience, on l’a prise depuis longtemps. 

On parle du volet sportif, mais il y a tout un volet culturel, agricole que la Ville met en avant…

Il y a toujours des petits reportages sur ce qui se passe à côté du Tour de France. On a souhaité valoriser ce qui fait notre typicité. Il y aura un stand tenu par les agriculteurs qui présenteront leurs produits. On parlera de l’absinthe, non pas en tant que produit, mais ce qu’elle représente pour le Haut-Doubs. Elle est noble et a fait la renommée du Haut-Doubs.