Pontarlier. IntraMuros, l’application au service de la jeunesse

Pour faciliter le contact avec les jeunes, en simplifiant leurs démarches administratives ou en leur donnant accès plus facilement à certains services et numéros utiles, la Ville de Pontarlier a récemment lancé son application IntraMuros.

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Anne-Lise Ballyet, Camille Choukra-Allah et Audrey Forestier
De g. à d. : Anne-Lise Ballyet, Camille Choukra-Allah et Audrey Forestier ont toutes les trois travaillé sur cette application ©Cassandra Tempesta

IntraMuros débarque sur tous les téléphones, Iphone ou Android, à destination des 15-25 ans, qu’ils soient adolescents, étudiants, jeunes actifs, en recherche d’emploi ou curieux. Co-construite entre les jeunes et la Ville de Pontarlier, elle a pour objectif de faciliter le contact avec eux. « On souhaitait parler leur langage et leur proposer un outil moderne, sur mobile », souligne Anne-Lise Ballyet, conseillère municipale déléguée à la jeunesse. Cet outil permet de simplifier les démarches administratives en remplissant par exemple le formulaire d’inscription aux Chantiers Jeunes. L’application, gratuite, centralise également des informations utiles sur les dispositifs nationaux, régionaux, et locaux en faveur de la Jeunesse, de la mobilité internationale, ainsi qu’une liste d’associations locales. Tout un volet est réalisé autour de la santé mentale en regroupant plusieurs ressources et contacts. « C’est une question de santé publique, beaucoup de jeunes ne se font pas diagnostiquer. IntraMuros se veut être une porte d’entrée, permettant par la suite de consulter d’autres professionnels »


Une application évolutive et participative

Concrètement, tout ce qui est considéré utile, essentiel, voire parfois vital pour les jeunes est recensé dans IntraMuros. Dans la rubrique Journal, les jeunes peuvent rester informés des opportunités près de chez eux : offres de stages, emplois saisonniers, aides financières, événements locaux et bons plans. « Ce n’est pas une application figée. Les jeunes sont co-acteurs de cette plateforme. On souhaite poursuivre le dialogue », poursuit Anne-Lise Ballyet. Ils peuvent alors remonter des informations via la boîte à idées.