RN57 : 84 millions d’€ pour une première phase de travaux entre Beure et l’Amitié

L’aménagement du contournement de Besançon par à la RN57 se poursuit. Les financements nécessaires à la réalisation d’une première phase entre Beure et le secteur de l'Amitié, ont été détaillés lors du dernier conseil communautaire.

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© Jean-Charles Sexe-Ville de Besançon

La fin du contournement de Besançon par la RN57 en 2×2 voies se dessine un peu plus. Le dernier tronçon, d’une distance de 3,5 kilomètres, concerné par des travaux pour lesquels le Grand Besançon s’est engagé en 2021, vient de connaître un nouveau point d’étape : celui du financement. Divisé en deux contrats de plan État-Région (CPER), le chantier dont l’estimation totale tourne autour de 130 millions d’€ doit commencer par la portion entre les tours de l’Amitié et Beure. Ce premier CPER 2023 – 2027 est officiellement signé depuis deux semaines. L’État a souhaité apporter quelques garanties et réponses supplémentaires aux élus bisontins. Notamment auprès des Écologistes, toujours hostiles au projet. « Plusieurs questions sont restées ouvertes depuis 2021 », admet Yves Guyen, vice-président en charge du dossier. Sur le plan de financement de cette première partie donc, la participation de Grand Besançon Métropole est fixée à 25% maximum, et représente ici 19,5 millions (M€) sur 84M€ au total. L’État prend en charge la moitié de cette dernière somme et la Région 12,5%. « Il faut souligner l’effort du département qui a accepté de modifier sa contribution pour cette phase à hauteur de 15,5 M€. », ajoute le maire d’École-Valentin. Un effort en lien avec les compétences gérées par la collectivité, qui sera compensé sur la phase 2.

Des études complémentaires

À propos du non-traitement de la problématique du trafic, l’État et la préfecture du Doubs ont lancé une étude sur la RN83 et les nuisances et/ou impacts des poids-lourds entre Bersaillin (Jura) et Beure. Les passages des camions seront objectivés. À propos de la fracture urbaine, la DREAL se dote d’un assistant maître d’ouvrage paysagiste pour l’accompagner dans l’organisation du projet jusqu’à la fin des travaux. Il n’y aura pas non plus d’aménagement d’une nouvelle aire de contrôle des poids-lourds, un espace déjà artificialisé sera réutilisé pour contrôler en entrée. Des voies de modes alternatifs à la route seront mis en place. « C’est l’occasion de moderniser les points d’accès à Micropolis. », ajoute Yves Guyen. Deux voies de transports en commun sont prévues dans le schéma. La première rejoindra le rond-point de Planoise à la rue de Dole. La seconde permettra de sortir de la RN57 et desservir le pôle multimodal. Enfin, un ouvrage dédié aux modes doux figure entre la rue de Dole et celle des Flandres Dunkerque 1940.

Au total, ces changements représentent 6,3 kilomètres d’aménagements, deux ouvrages de franchissements de la RN57, une passage rue de Dole et un dernier ouvrage franchissant le Doubs. Les travaux de cette première phase doivent débuter en 2025. La phase 2 elle, est planifiée sur un second CPER entre 2028 et 2032. Cette convention relative au financement a été adoptée en conseil communautaire, recueillant vingt voix contre, celles des écologistes de la majorité bisontine.

M.S