Avant de partir en vacances, la maman de cette jeune fille de 14 ans avait pourtant pris soin de demander l’autorisation au collège où est scolarisée l’adolescente. Une précaution insuffisante, d’autant plus que l’établissement avait officiellement refusé cette absence arguments à l’appui : l’élève avait un examen important cette semaine là ; elle avait déjà séché de nombreuses fois les cours affichant au compteur quelques 36 demi-journées d’absence en un semestre, dont six injustifiées ; enfin, le niveau scolaire de celle-ci était assez faible et elle ne pouvait pas se permettre de manquer de nouveaux cours.
Qu’importe ! Pas de quoi déstabiliser la maman et surtout retarder le départ en vacances. Il y a des priorités dans la vie et visiblement, l’éducation ne figure pas en tête de celles-ci qui a préféré boucler ses valises et prendre la route sans attendre. Un choix qui n’a pas du tout plu au collège qui a décidé de saisir la justice. Bilan, une bonne note, enfin disons, une note bien salée, non pas pour la collégienne mais pour sa mère : 1000 francs. Maigre consolation, la justice avait dans un premier temps requis 3000 francs. Elle se satisfera donc peut-être de ce rattrapage (2000 francs d’économies pourquoi pas pour financer de prochaines vacances ?) mais se souviendra sans doute de ce rappel au règlement : la loi oblige les parents à « assurer la fréquentation scolaire régulière de leur enfant ». Tout manquement pour convenance personnelle est donc condamnable.