Besançon. Vous avez un projet de création d’activité, ADIE peut vous accompagner

Le microcrédit accompagné peut offrir une chance à chacune et chacun pour se réinventer, vivre le rêve de devenir indépendant sans que cela soit un cauchemar. C’est ce que propose ADIE.

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Josepha Trallero, Conseillère ADIE à Besançon ©DR
35 ans pour lever les freins à l’entrepreneuriat

ADIE (Association pour le Droit à l’Initiative Economique) est une association créée en 1989 par Maria Nowak. Economiste très impliquée dans le développement des projets « microfinancés », elle a souhaité, avec l’ADIE, appliquer en France les techniques de microcrédit initiées au Bangladesh par Muhammad Yunus, « le banquier des pauvres », lauréat du Prix Nobel de la Paix en 2006.

L’Association, aujourd’hui pilotée par Frédéric Lavenir et Emmanuel Landais, compte 195 antennes régionales, 850 salariés et 1 200 bénévoles. Les conseillers de l’ADIE interviennent également au sein de permanences mobiles, souvent dans des quartiers populaires (maisons de quartiers, CCAS…). L’objectif est de faire le pari de la confiance, de la responsabilité et de la solidarité. Un pari gagnant, à l’opposé des aides sociales.

« Créer mon activité indépendante, ce n’est pas pour moi »

Josepha Trallero, conseillère ADIE sur Grand Besançon Métropole, entend la remarque quotidiennement, en particulier dans ses missions sur les quartiers prioritaires comme Planoise. Pourtant, au travers de ses aller-retours  menés au quotidien pour rencontrer ces entrepreneurs, ces « invisibles » (car c’est le fait d’être sur le terrain qui aide), elle démontre que « je ne peux pas » peut se transformer en « je le fais ».

Penser les projets en amont

Pour l’ADIE, accompagner les porteurs d’un projet professionnel est une aide sur mesure. Le (ou la) conseiller (ère) ADIE interroge sur la pertinence économique du projet et de ses répercussions dans la vie familiale et l’environnement de la personne.

Créer son activité, ce n’est pas « être indépendant pour travailler quand on veut », « ce n’est pas l’occasion d’acheter une voiture de luxe ou de faire table ouverte ». Une microentreprise est un engagement de tous les instants, 24h/24 et 7j/7. C’est la première mission des conseillers ADIE…ne pas faire rêver !

« On ne finance pas de la dette » (Josepha Trallero)

Pour la jeune conseillère ADIE de Besançon, professionnelle aguerrie depuis des années dans l’univers bancaire traditionnelle, son métier « fait sens ». Avec les bénévoles (banquiers, experts-comptables, juristes…) qui l’accompagnent, son champ d’intervention se fait dans le haut de bilan (capital social d’une entreprise individuelle).

Après l’évaluation de la pertinence et la pérennité du projet d’entreprise, sa mission va consister à connaître précisément la capacité d’endettement (ou pas) de chaque porteur, quelle que soit sa situation financière (fiché banque de France par exemple) et celle de ses proches. L’ADIE est agrée comme intermédiaire bancaire et dispose à ce titre des informations financières auprès de la Banque de France et de ses partenaires financiers.

Sortir de la précarité

L’accompagnement de l’ADIE n’est pas « une aide sociale ». Bien au contraire, il va permettre d’en sortir par le haut. En Franche-Comté par exemple, les projets soutenus par l’ADIE concernent pour 44% des femmes (souvent en situation monoparentale). ADIE accompagne 41% de personnes sous le seuil de pauvreté.

Les deux seules règles qui vaillent au plan financier : assurer la pérennité économique du projet permettant à la personne d’en vivre et garantir le remboursement du prêt.

Jusqu’à 12 000€ de prêt en capital

L’ADIE offre des conditions de prêt à des personnes ne disposant pas ou peu de patrimoine. D’un montant pouvant aller jusqu’à 12000€, le prêt doit être remboursé en trois ans (- de 6 000€) ou en quatre ans (pour les montants compris entre 6 000 et 12 000€).

Pouvoir rembourser jusqu’à 250€/mois pendant quatre ans pour une personne en précarité est une contrainte importante. L’ADIE s’assure au long de son accompagnement de cette capacité de remboursement.

Dans le Doubs, l’ADIE s’appuie sur deux conseillers : Josepha TRALLERO intervient dans les zones urbaines et notamment dans les quartiers prioritaires de la Ville. Un autre conseiller s’attache à accompagner des porteurs de projets dans la ruralité.

L’ADIE démontre au quotidien que les obstacles à l’entrepreneuriat peuvent être levés. C’est possible pour toutes et tous, quelle que sa situation, son âge, sa formation. Mais un projet construit dans la passion d’entreprendre et la pérennité, pas simplement une solution de remplacement !

+ d’infos

Josepha TRALLERO, Conseillère ADIE, 8 rue de Franche-Comté (Valparc) 25480 Ecole-Valentin – 07 84 90 34 32 et jtrallero@adie.orgwww.adie.org