Depuis les premières réunions préparatoires à l’automne dernier, l’équipe de Festigang est passée par toutes les phases avec une tendance au pessimisme ces dernières semaines. Et puis l’éclaircie est venue fin janvier lorsque le premier ministre et son ministre de la santé ont annoncé que l’étau allait peu à peu se desserrer pour les organisateurs d’événements. Plus d’interdiction de consommer assis notamment ce qui aurait lourdement impacté notamment la soirée du samedi où les fêtards se retrouvent dans les bars et sous les chapiteaux. « C’est un soulagement pour nous après deux années consécutives sans carnaval » confirme Alain Bertin. « On a tous envie de pouvoir à nouveau faire la fête. L’attente est énorme après deux ans de privations ». La mobilisation générale est donc lancée et déjà, les groupes ont ressorti outils et tissus pour préparer chars et costumes. A en juger par les commentaires sur les réseaux sociaux, les particuliers seront eux aussi au rendez-vous. Le public répondra présent, aucun doute à ce niveau-là.
« Pour que la fête soit réussie, nous avons aussi besoin de bénévoles » tient à rappeler le président de l’association qui depuis 2015 a ramené au calendrier cet événement qui est l’un des plus importants de la région. Pour le travail à effectuer en amont, tout est désormais rôdé ainsi que pour la partie intendance la semaine qui précède. Mais lors des deux jours de fête, il faut encore plus de monde. Ne serait-ce qu’aux entrées pour accueillir les milliers de participants. « Nous mettons en place des équipes qui se relaient toutes les trois heures afin que ces personnes puissent aussi profiter de la fête » explique Alain Bertin.