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L’autre polémique nationale concerne la cantine scolaire. Entre hausse des prix et inscriptions tardives, Olivia Guyon, adjointe en charge de l’enseignement à la Ville, espère trouver un rythme de croisière en octobre. « On essaye de rappeler que l’inscription à l’école et à la cantine sont deux choses différentes, les parents oublient souvent. La rentrée est un peu tendue car nous savons que beaucoup d’enfants arrivent plus tard au périscolaire. Nous allons lancer une deuxième salve d’inscriptions pour que tout soit en place début octobre. Notre partenaire Elior qui prépare les repas doit s’adapter au nombre d’élèves pour préparer des repas en conséquence. Ce sont des aléas annuels. »

Un fonctionnement opérationnel en octobre

Autre problématique concernant la cantine à Pontarlier : le nombre d’inscrits a quasiment doublé en quelques années. La ville doit trouver des lieux plus grands car le restaurant des Capucins atteint sa capacité maximale. « Les enfants de l’école Cordier mangent désormais tous les midis au lycée Jeanne d’Arc. On a refusé certaines familles qui n’étaient pas inscrites jusqu’alors mais l’objectif est d’accueillir tout le monde à la fin du mois. »

Face à la flambée du prix des matières premières le repas à la cantine est aussi impacté. A l’heure actuelle la Ville a établi 5 tranches de prix en fonction du revenu des familles. L’an dernier, le repas coutait entre 2,86 € et 6,16 €. La Ville prend en charge jusqu’à 1€. Pour 2022 et 2023, Olivia Guyon reste réaliste quand à la possible augmentation du prix. « Il y aura une réflexion à venir pour savoir si nous faisons porter cette augmentation sur les ménages ou non et à quelle hauteur. Rien n’est tranché pour le moment. »

M.S