A défaut de respecter les messages de prévention, la répression sonnante et trébuchante peut sans doute faire réfléchir les usagers, qu’il s’agisse d’enfants ou de leurs parents. Conduire un tel engin débridé ou sur un trottoir est verbalisable à hauteur de 135€. Il en coutera même 1500€ s’il n’a pas été bridé à 25 km/h par le constructeur. De quoi faire réfléchir les utilisateurs de ces EPDM de plus en plus nombreux dans les rues et villes et villages, utilisateurs qui ignorent ou passent outre des règles qui évoluent au fil des années.
Ainsi, les trottinettes électriques sont interdites aux enfants de moins de 14 ans, leur circulation n’est pas admise sur les trottoirs et il n’est pas toléré de prendre un passager – à la circulation sur les trottoirs. Une assurance responsabilité civile spécifique est par ailleurs obligatoire pour les dommages potentiellement causés à autrui. En agglomération, la circulation est obligatoire sur les bandes cyclables lorsqu’il y en a ou les axes limités à 50 km/h ou moins. Hors agglomération la circulation n’est autorisée que sur les bandes cyclables ou les voies vertes. Par ailleurs, le port des écouteurs est interdit durant la conduite d’un EPDM afin de ne pas s’isoler de l’environnement et des dangers alentours. Enfin, ils doivent être équipés de feux de position à l’avant et à l’arrière, d’un système de freinage, d’un avertisseur sonore et de feux à l’arrière. Le port du casque n’est pas obligatoire, mais il est recommandé.