L’histoire de la santé est indissociable de Besançon
Depuis l’hôpital général Saint Jacques, l’un des plus anciens de France ouvert en 1703 qui succéda à l’hôpital Saint Jacques de Arènes construit en 1182 par les chanoines de l’église Sainte Madeleine jusqu’au CHU Jean Minjoz inauguré en 1984, c’est 842 ans d’accueil et de soins des patients à Besançon.
Des souhaits pour l’avenir en connaissant le passé
Une vidéo a égrené le calendrier des travaux du CHU de Châteaufarine depuis la fin des années 60 où sa construction a été validée jusqu’au mois de janvier 1984, date de l’ouverture de l’hôpital (il ne disposait que de quelques centaines de lits autour de la médecine interne et la gastro-entérologie). On notera qu’il aura fallu un retard de 4 ans dans sa réalisation, et un budget triplé par rapport au budget initial. De ce point de vue, les choses ont peu changé en 40 ans.
Des vœux sur l’amélioration de l’accueil et l’excellence des soins
L’avenir, c’est la remontée définitive de toutes les activités à l’horizon 2026 et 60 millions d’euros d’investissements programmés en 2024.
2024 verra également des actions volontaristes de la direction du CHU pour un meilleur accueil des patients. Comme l’a rappelé Thierry Gamond Rius, le directeur général du CHU, un effort particulier sera entrepris cette année pour améliorer et fluidifier l’accueil des patients en consultation ou en hospitalisation : un accueil plus convivial et la multiplication des bornes automatiques pour accélérer les prises en charge.
L’avenir, c’est aussi poursuivre dans l’excellence des soins. Le CHU de Besançon est le 6ème centre hospitalier universitaire en France certifié « Haute qualité des soins ». C’est enfin la poursuite de la collaboration de tous les partenaires de santé dans le développement d’un écosystème qui permettra à Besançon de devenir la capitale de la filière des biomédicaments, élément essentiel du retour de la souveraineté en matière de santé.
La direction du CHU forme enfin le vœu de sortir de trop de lourdeurs administratives, de s’ouvrir encore plus au mécénat. Le Professeur Thierry Moulin, chef du service de neurologie du CHU et directeur de l’UFR Santé à l’université, souhaite encore plus de proximité dans la collaboration entre le centre hospitalier et l’Université.
Une soirée de vœux dynamique dans le cadre majestueux du Grand Kursaal. En parallèle, il s’agira maintenant de réussir la mue de l’historique hôpital Saint Jacques. Ce patrimoine historique et patrimonial ne devra pas être la proie d’une idéologie qui tend à faire fi du passé. C’est un beau vœu à souhaiter à Besançon.