Au pied de la lettre

Si, comme moi, il vous arrive d’être stupide vous vous sentez comme chez vous dans cette rubrique !

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Nos expressions dont souvent je fais feu de tout bois ne sont pas toujours passez-moi l’expression d’une robustesse à toute épreuve et définitive… Et certaines même lues entre les lignes ne résistent pas à l’analyse fût-elle débonnaire et bienveillante. Ainsi je ne connais aucun comtois qui volerait de ses propres ailes quand bien même il aurait fumé la moquette. Si vous avez un petit vélo dans la tête et que vous le tentiez pour me donner tort en cherchant la petite bête vous risqueriez de vous foutre en l’air et de vous retrouver le bec dans l’eau. C’est ce qui arrive quand on se met le doigt dans l’œil. Souvent ces expressions nous mènent en bateau. Je mettrais ma main au feu que personne ici saurait enc..er les mouches. Pas folle la guêpe ! À moins d’en connaître un rayon et d’accepter d’essuyer les plâtres. Au risque de tomber dans les pommes et de voir trente-six chandelles avant d’avoir pris la poudre d’escampette dans l’espoir de reprendre du poil de la bête… Je n’ai pas les deux pieds dans le même sabot et je n’ai pas froid aux yeux. Je suis plus souvent gonflé à bloc que je n’ai un coup de pompe. Et j’essaye de ne pas mettre la charrue avant les bœufs pour ne pas rester sur la carreau à pleurer comme une madeleine en me laissant manger la laine sur le dos. Aujourd’hui c’est la bouteille à l’encre : mon petit doigt m’a dit que beaucoup ont les boules et cherchent une planche de salut en se plaignant de ne pouvoir joindre les deux bouts. Et tous sont sur le pied de guerre à vouloir lever un lièvre sans mâcher ses mots. Ces va-t’en guerre souvent vont rester en carafe et iront se faire cuire un œuf car il y a loin de la coupe aux lèvres. Même pour ceux qui ont le bras long !