Le mardi 27 février, à l’heure du bouclage de notre journal, tout semblait rentré dans
l’ordre à Valdahon où l’école Saint-Exupéry avait dû être fermée quelques jours plus
tôt pour un problème de présence d’amiante.
Un cabinet d’expert certifié est bien intervenu et a rendu ses conclusions. « Au terme
des investigations, il ne relève pas d’anomalie liée à la présence d’amiante. Les taux
mesurés sont tout à fait conformes aux exigences du code de santé publique ». Vrai
pour ce qui concerne les mesures après « empoussièrement » en fibres d’amiante
dans l’air. Mais à l’instant T, un autre résultat manquait expliquent les représentants
des parents d’élèves : « Des dégradations avaient été constatées dans
l’établissement, à savoir des dalles décollées. Or, la réouverture ne pouvait avoir lieu
qu’après les avoir réparées et sécurisées ». Concrètement, il faut un
« encapsulage » de tous les sols dans les classes et les couloirs de l’école, c’est-à-
dire les rendre hermétiques puis à nouveau vérifier la présence ou non d’amiante
dans l’air.
« La réouverture n’a pas pu avoir lieu comme prévu dans les lieux le 4 mars pour les
256 élèves et le personnel enseignant. Ils ont été répartis dans d’autres bâtiments
communaux » poursuivent les parents d’élèves, toujours mobilisés et vigilants.