A Valdahon, on veille sur les défibrillateurs

En France, de nombreux établissements recevant du public ont l’obligation légale d’installer ces équipements, mais oublient de les entretenir. Ici, la mairie est vigilante.

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Deux des dix défibrillateurs sont accessibles 7j/7 et 24h/24.

Chaque année, entre 40 000 et 50 000 personnes sont victimes d’une mort subite, faute d’avoir bénéficié au bon moment de l’intervention d’une personne qui aurait pu leur sauver la vie en pratiquant les gestes de premier secours et en administrant un choc électrique appelé défibrillation le temps que les équipes de secours et d’aide médicale d’urgence interviennent. Pourtant, il est possible d’augmenter nettement les chances de survie.

Sur le territoire de la commune de Valdahon, les défibrillateurs automatisés externes (DAE) sont au nombre de 10. Accompagné d’un massage cardiaque, le défibrillateur contribue à augmenter significativement les chances de survie lors de la réanimation de victimes d’arrêt cardiaque.

Dans les écoles Jean Monnet, Saint-Exupéry, Lavoisier maternelle, au périscolaire et à la maison de l’enfance, à l’espace Ménétrier et au gymnase ainsi qu’à la mairie, ces dispositifs sont accessibles aux heures d’ouverture de ces structures. « Nous en avons également deux qui sont à la maison des services et au stade, accessibles 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 » complète madame le maire, Sylvie Le Hir.

Enregistrés sur la base nationale geodae.atlasante.fr/apropos, ils sont aussi localisés sur le site de la ville www.valdahon.com. Et contrairement à bon nombre de communes, ici, ils fonctionnent. Un audit réalisé au niveau national a en effet récemment montré qu’un tiers des appareils présents en France ne fonctionnent pas, faute d’un suivi régulier de la part des collectivités. « A Valdahon, l’entretien est effectué directement par la mairie, grâce à un agent qui est aussi sapeur-pompier volontaire. Les électrodes sont donc changées tous les deux ans et les batteries tous les 4 ou 5 ans selon l’appareil ».