Pontarlier. Municipales 2026 : Bénédicte Hérard veut être la candidate « de proximité, de terrain, de talents et d’envie »

Actuelle adjointe au maire en charge de la Politique de la Ville, Solidarités, Social, Santé, Administration générale, Enseignement et conseillère régionale, Bénédicte Hérard compte sur ses compétences acquises lors des deux mandats précédents pour déployer plusieurs axes de travail tant sur les mobilités que l’accès au logement et le développement durable. Si elle n’a pas dévoilé sa liste presque complète, elle a néanmoins confirmé la présence de trois actuels élus de la majorité.

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Bénédicte Hérard
Bénédicte Hérard est officiellement candidate pour les municipales 2026 ©Cassandra Tempesta

« Le mystère se lève. Je me porte effectivement candidate ». Si elle était pressentie depuis plusieurs mois, c’est finalement ce 4 octobre au Grand Café Français à Pontarlier que Bénédicte Hérard a officiellement annoncé sa candidature aux élections municipales de mars prochain. Elle est la deuxième élue de l’actuelle majorité à se lancer dans la course, après Bertrand Guinchard. Âgée de 57 ans, cette Pontissalienne depuis toujours et aujourd’hui professeure de français et d’anglais en lycée professionnel veut « donner son temps à ma ville, le mettre à disposition de ses habitants. Rendre à Pontarlier ce qu’elle m’a offert ».

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Une liste sans étiquette, entre « nouvelles énergies et expériences »

Elle veut mettre à profit ses compétences acquises durant ses deux derniers mandats d’adjointe (elle est actuellement chargée de la Politique de la Ville, Solidarités, Social, Santé, Administration générale, Enseignement, ndlr), ainsi que celles issues de ses statuts de vice-présidente à la CCGP et de conseillère régionale depuis 2021. « J’ai des délégations essentielles qui touchent à l’humain. Je fais partie des élus qui ont touché du doigt la réalité du terrain. Il est également essentiel d’inscrire Pontarlier dans le Pays du Haut-Doubs et dans la région dont nos intérêts ne sont pas les mêmes que ceux dans le sud de Paris ».

Pour ce faire, elle a constitué une liste sans étiquette « Pontarlier 2026 », qui veut « défendre des valeurs républicaines et le bien vivre ensemble », avec une moyenne d’âge de 45 ans. « On va de 25 ans à des seniors. C’est important de mêler les talents ». Si elle n’a pas souhaité révéler sa liste « en fin de conception », celle-ci est renouvelée à plus de la moitié, avec la confirmation de trois actuels élus : Jean-Marc Grosjean, 43 ans, agent territorial chez Préval et actuel premier adjoint en charge du Développement durable, Mobilité (entre autres) ; Didier Chauvin, 66 ans, retraité, ancien directeur du lycée Les Augustins, actuel adjoint à l’Urbanisme ; Romuald Vivot, 44 ans, chargé de communication à l’hôpital et actuel conseiller délégué à la Citoyenneté et au Cimetière. Une liste de « proximité, de terrain, de talents et d’envie. Chaque place est prise par des personnes compétentes. On mélange nouvelles énergies et expériences ».

Différents axes de travail où le développement durable « sera un fil conducteur »

Des axes de travail ont été développés. Entre autres priorités, la question des mobilités et du stationnement, avec des voies de circulation et des voies douces. « Les habitants veulent pouvoir circuler et la question du stationnement est essentielle, on ne peut pas occulter la voiture. Mais il faut aussi penser aux jeunes parents qui ont envie de voyager à vélo ou aux piétons qui veulent se promener. Des interconnexions doivent se faire entre les moyens de transport et les communes », sans oublier la question du ferroviaire en défendant la ligne Neuchâtel – Paris. 

La candidate souhaite « garantir l’emploi et la prospérité des commerces. Personne n’a envie de vivre dans un désert ». Pour rivaliser avec notre voisin suisse, « on peut mener une politique d’attractivité des salaires, libérer du pouvoir d’achat avec le logement. Regarder comment on peut maintenir les prix par rapport aux leviers que l’on a. Si on attire la population, ce sont aussi des propositions d’associations qui peuvent émerger ». Un point qui l’amène à soulever les difficultés rencontrées pour trouver des bénévoles. « Quel dommage, il faut arriver à connecter les jeunes »

Conserver les services de santé en ville et à l’hôpital, réaliser des travaux d’entrée de ville, « avoir des poumons verts », garantir la tranquillité publique notamment en étoffant la police municipale sont autant de projets étudiés par l’équipe. D’autres dossiers ont été placés en priorité : « la maison Chevalier, le patrimoine bâti, la question des Capucins ou celle de la restauration scolaire ». Quant au développement durable, « il sera le fil conducteur dans chacune des politiques menées, et s’impose comme une exigence transversale ».