Haut-Doubs. Début de saison très compliqué pour le CAP Rugby Pontarlier

Six matchs pour six défaites, le bilan de début de saison du Cap Pontarlier Rugby a de quoi donner des maux de tête à ses supporters. L’équipe fanion qui s’était maintenue in extremis en Fédérale 2 la saison dernière doit impérativement sortir la tête de l’eau.

724
Photo de Patrice Dutrulle

L’équipe fanion du CAP Pontarlier rugby pointe à la dernière place de Fédérale 2 après 6 journées pour 6 revers en championnat et seulement 3 petits points obtenus. Le dernier déplacement du 27 octobre contre le PUC, ancien pensionnaire de Fédérale 1 l’an passé, fait l’effet d’un coup de massue : défaite 48 à 3. Après un maintien obtenu dans les derniers instants la saison dernière, l’équipe a perdu nombre de ses cadres et a laissé place à un nouveau staff. Un temps d’adaptation à écourter d’urgence, avec 3 matchs dont deux réceptions le mois de novembre pour sonner la révolte.

Les pontissaliens ont pu souffler ce week-end en attendant d’accueillir les Parisiens du Anthony Metro 92, le dimanche 10 novembre. Constat logique : Les pontissaliens encaissent trop de points, 38 en moyenne par match. Le résultat d’une défense jeune et en manque d’expérience, qui a notamment dû improviser avec une charnière inédite lors du dernier match.

Équipe décimée par les blessures

L’équipe, en pleine reconstruction, est surtout contrainte de jouer sans la plupart de ses références. L’infirmerie explose et bouscule l’équilibre de l’équipe. Charly Pontarlier, le centre expérimenté a été victime d’une rupture des ligaments croisés, comme son coéquipier au poste de deuxième ligne, Edgar Alber. Antonin Pellegrini s’est fracturé l’épaule il y a deux semaines. Le défenseur de 31 ans Maxime Luçon s’est fracturé la main lors du dernier match, pour une absence d’au moins 3 mois. « C’est le lot de toutes les équipes de rugby, on ne va pas se cacher derrière ça. Mais c’est sûr que ça tombe mal. », soupire le président David Ligier.

« À nous de renverser la vapeur avant la trêve »

Le CAP a beaucoup voyagé sur ce début de saison : quatre déplacements sur les 6 premiers matchs. Au Stade Paul Robbe, les deux rencontres se sont néamoins soldées par deux défaites, frustrantes. « Notre vrai faux-pas c’est ce match à domicile contre Chalon. On avait la balle en main, on a manqué de réalisme. », précise le président. Le calendrier s’avère être plus favorable en cette fin d’année. En novembre, les pontissaliens accueillent le RC Meaux et Antony Metro 92. De quoi potentiellement reprendre confiance avant un déplacement important à Dole, concurrent direct au maintien, et accueillir à nouveau deux fois avant la trêve hivernale (Le Creusot et Lons). Il est temps de sonner la révolte.

Une confiance accordée aux jeunes, peu importe le prix

Au sein de l’équipe première du CAP, 90 % des joueurs sont issus du centre de formation. Avec d’importants départs en fin de saison dernière et une série de blessures, le club a incorporé des jeunes vivant leur première en Fédérale 2.  Le président le rappelle : « c’est notre politique et elle ne changera pas. On a confiance en eux ». Au lendemain de la débâcle contre le PUC le président garde confiance en son équipe « Hier j’ai vu une belle unité sur le terrain. Le staff et les joueurs sont loin d’avoir baissé les bras, on va se relever. »