Les bisontines ne pensaient surement pas avoir autant de mal à repartir cette année. Des approximations, un manque d’intensité et quelques blessures, autant de raisons pour expliquer la 9e place de l’ESBF avant d’attaquer sa phase retour. Loin bien loin de leur saison 2021 – 2022 exceptionnelle (Ndlr : 4e de Ligue Butagaz, finaliste de la Coupe de France 17 ans après).
Avec seulement deux victoires et un nul en 8 rencontres, Besançon comptaient 13 pts, avant la rencontre de ce mercredi 4 janvier face à Celles-sur-Belle. Après un début de match poussif, les bisontins se sont arrachées pour s’imposer dans la douleur et engranger de précieux points.
Victoire d’une courte tête face à Celles-sur-Belle
Une première victoire dans la phase retour et le début d’une longue session de rattrapages pour les joueuses de Sébastien Mizoule. « On débute nos deux plus gros mois de la saison avec le championnat et la coupe d’Europe. […] Je ne pense pas qu’on mérite notre 10e place. », expliquait la demi-centre Juliette Faure avant la rencontre de mercredi. Prochaine étape le 11 janvier avec la réception de Saint-Amand. L’ESBF ira ensuite à Plan-de-Cuques le 18.
L’Europe avec Dortmund, Molde et Siofok
La satisfaction de la saison pour le moment reste la coupe d’Europe : en éliminant Bera Bera au 3e tour de qualifications, Besançon débute les phases de poules dimanche 8 janvier avec la réception des Hongroises de Siofok KC F.
Les deux gros morceaux de cette poule européenne restent à venir : 3e de leur championnat, les Allemandes du B.V.B Dortmund ont roulé sur leur adversaire en phase préliminaire. De leur côté, les Norvégiennes de Molde réalisent un très bon début de championnat avec une grosse attaque : 325 buts en 10 rencontres, les bisontines sont prévénues et se déplaceront en Norvège le 14 janvier avant de recevoir Dortmund au Palais des Sports le 21.
La phase retour des poules débutera le 5 février en Allemagne puis en Hongrie le 11 face à Siofok avant de terminer à domicile le samedi 18 février contre Molde. Pour peut-être retrouver les quarts de finale, comme l’an dernier ?
Le mercato (très) mouvementé de l’ESBF :
Le club bisontin a profité de sa trêve hivernale pour annoncer pas moins de sept changements au sein de son effectif pour la prochaine saison.
Côté prolongations d’abord, l’entraîneur Sébastien Mizoule poursuit l’aventure avec les Engagées une année de plus, jusqu’en 2024. L’auvergnat de 47 ans est arrivé en 2016 comme responsable de la formation puis coach principal depuis 2021, un poste qu’il occupera donc jusqu’en 2024. « J’ai eu l’opportunité de rejoindre un autre club de Ligue Féminine de Handball, mais j’ai fait le choix de continuer l’aventure à Besançon, parce que je suis convaincu que je suis au bon endroit avec les bonnes personnes pour continuer à faire avancer le club. »
Sabrina Zazaï prolonge également avec son « club de cœur ». Depuis ses débuts en pro sous le maillot rouge, l’ailière a voyagé avant de revenir à Besançon pour devenir l’une des patronnes du groupe. « J’espère que l’on va continuer à vivre des émotions incroyables au Palais des Sports et j’ai hâte de retrouver les supporters en 2023 et jusqu’en 2025.»
Clarisse Mairot sera également bisontine une saison de plus. Sous les couleurs de l’ESBF depuis ses 14 ans, la franc-comtoise a gravi les échelons chaque année au point de devenir l’une des plus belles révélations de l’effectif l’an passé et de taper aux portes de l’Équipe de France !
L’ESBF perdra néanmoins ses deux Bleues à l’issue de la saison. Prêtée depuis deux saisons par Metz, Audrey Dembélé rejoindra Brest l’an prochain. De son côté, Lucie Granier elle, rejoindra les championnes de France en Moselle, pour notamment jouer la Ligue des Champions.
Autre départ, celui de l’arrière droite, Natalia Nosek. Après deux saisons pleines, la Polonaise va découvrir, la Roumanie et le CS Gloria 2018 Bistrita-Nasaud.
Enfin la bonne nouvelle pour une jeune joueuse du centre. Après trois années de formation, Kiara Tshimanga a officiellement signé son premier contrat professionnel avec Besançon début décembre : « J’ai encore beaucoup de choses à apprendre et je sais que l’ESBF peut m’apporter tout ce dont j’ai besoin pour grandir et m’affirmer dans le monde professionnel.»
La rédaction