Doubs. L’ESBF prend un nouveau départ pour retrouver l’Europe

Le groupe professionnel se lance dans une préparation estivale avec plusieurs changements. Nouvelles joueuses, nouveau staff pour une même ambition : retrouver l’Europe.

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Photo ESBF

Les Engagées se retrouvent en cette mi-juillet au Palais des Sports, tout sourire. Sous la houlette de Jérôme Delarue, épaulés par Charles Lairy, Charles Fostel et Vincent Pons, les premiers entraînements permettent d’évaluer le niveau physique de chaque joueuse avant de retoucher le ballon. « Les échanges des derniers mois se confirment. Les filles sont concernées, le groupe a envie de retrouver le terrain en y mettant de la qualité. Ça passe par là pour créer quelque un engouement. », glisse l’entraîneur. 

Quatre recrues pour rebondir

Pour l’intégration des recrues, le coach peut s’appuyer sur les cadres comme Sabrina Zazaï-Ozil, Alizée Frécon-Demouge ou Pauline Robert. « Tout paraît nouveau », sourit la dernière. « Il y a cette impatience et ce bon stress, pour l’instant je n’ai vu que du positif ». Quelques indications sont déjà visibles sur le terrain : derrière ce trio de cadres, le rôle grandissant de Juliette Mairot ou la puissance physique de Camille Mandret, l’un des quatre nouveaux visages de l’effectif pro. Arrivée du Danemark avec un temps de jeu très limité, à 26 ans l’ancienne Nantaise voit Besançon comme un tremplin pour relancer sa carrière. « J’ai toujours entendu parler de Besançon comme une équipe qui ne lâche jamais et qui joue fort. Le nom de l’équipe parle de lui-même, j’aime ça. J’ai beaucoup de choses à me prouver, à moi-même et pour le club. L’objectif du top 5 ? Je sais que j’ai le potentiel pour et j’ai l’impression que le reste de l’effectif aussi. » Avec elle, Ilona Dirocco (JDA Dijon), Charité Mumbongo (Viborg KH, Danemark) et Céline Solstad (Fana, Norvège) sont les recrues extérieures auxquelles s’ajoutent le retour de Florence Bonnet et l’intégration d’Ema Cordier à l’équipe première. Frida Rosell poursuit sa rééducation, après sa grosse blessure l’an passée. Elle devrait être opérationnelle pour le mois de décembre.

Un calendrier déterminant

Les rencontres de cette préparation changent aussi. Les matchs sont uniquement à l’extérieur avec des déplacements en Alsace contre Strasbourg, dans les Vosges contre Metz, en Roumanie puis à Clermont-Ferrand pour des tournois. « Aucune équipe ne joue à son meilleur niveau dès la première rencontre mais il faudra présenter un projet de jeu clair, car notre début de championnat va être révélateur. Il y a des bases solides à Besançon, à nous d’apporter ce supplément qui permet d’atteindre le top 5. », prévient Jérôme Delarue.

Après un premier match de Coupe de France le 7 septembre, les bisontines retrouvent Plan-de-Cuques, Paris 92, le JDA Dijon et Chambray en championnat. Quatre rencontres consécutives face à des adversaires directs dans la course à l’Europe. Une fois cette première vague passée, il faut ensuite jouer Metz et Brest coup sur coup en novembre. Les résultats de ces premiers mois conditionneront la suite du championnat. Besançon profite déjà d’un léger avantage, avec un effectif quasiment au complet pour cette préparation.

M.S