Football : le Racing Besançon joue à se faire peur

Après une belle première partie de saison, les bisontins enchaînent les déconvenues et glissent lentement vers le bas de tableau. Désormais, le Racing entre dans la dernière ligne droite de la « mission maintien ».

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Photo DR.

Après une dernière victoire en 2023 à Haguenau, le Racing Besançon a passé les fêtes bien au chaud, à l’abri d’une relégation et s’offrant même le droit de rêver à mieux. Le passage en 2024 est beaucoup plus difficile. Pire, le mois de mars a été totalement contre-productif : quatre matchs, autant de défaites face à des adversaires directs dans la course au maintien. Celle à domicile contre l’avant-dernier Colmar (0-1) le 16 mars dernier pèse lourd au plan comptable comme au niveau du scénario : les montants touchés trois fois, un pénalty léger, concédé alors que l’adversaire n’était pas vraiment dangereux. « On a commis trop d’erreurs dans la possession. On a vécu des situations similaires l’an dernier à la différence mais la spirale était positive à la même période de la saison. À nous de bosser et regarder devant », analyse David Le Frapper, l’entraîneur, au micro de Soyons Sport.

Peu d’inspiration aussi devant, avec quatre buts en huit matchs sur cette nouvelle année.  Après une dernière défaite à Créteil le 23 mars, à nouveau sur le plus petit des scores, le Racing Besançon désormais premier relégable reçoit deux fois au stade Léo Lagrange, Fleury-Mérogis le 6 avril et FC 93 le 13. Deux rencontres capitales face à de solides adversaires en course pour la montée avant un déplacement crucial à Mâcon. Le bon moment pour redémarrer une belle série et fêter les 120 ans du club de la meilleure des manières.

M.S