Une convention pour plus de sécurité à l’Hôpital de Pontarlier

Signe d’une époque où les portes d’un centre hospitalier n’empêchent pas la violence d’entrer, l’établissement a signé avec Etat et Police pour garantir la sécurité des patients et des soignants.

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La violence ne devrait pas avoir sa place à l'hôpital mais face à la réalité, l'administration s'organise.

Espaces par définition ouverts au public, les établissements de santé accueillent en permanence des patients et leurs proches. Ce sont des lieux où se reflète la société et ils sont à ce titre confrontés à toutes les formes de violence que connait notre population. Insultes et agressions physiques y sont très fréquentes. Chaque année, 20 000 signalements de violences sont déposés par des professionnels de santé, une situation telle qu’un parlementaire a déposé une proposition de loi en janvier afin de davantage protéger les personnel et de renforcer les peines encourues par les agresseurs.

A  Pontarlier, afin d’assurer la sécurité des personnels de santé des sites hospitaliers des « rives du Doubs », de « Grandvallier », tous deux dépendants du Centre Hospitalier Intercommunal de Haute-Comté (CHIHC), et de l’EHPAD du Larmont, une convention tripartite a été signée entre l’Etat, représenté par Nicolas Onimus, sous-préfet de l’arrondissement de Pontarlier, le commandant Armand Trousseau au nom de la direction interdépartementale de la Police nationale et Jean-David Pillot, directeur du Centre Hospitalier Intercommunal (CHI).

Cette convention répond à l’obligation qu’ont les établissements de santé d’assurer dans leur enceinte la sécurité des personnes et des biens. « Nous tenons à exprimer notre gratitude pour cette belle coopération entre administrations publiques, qui renforce notre engagement commun envers la sécurité et le bien-être de tous ! » se félicitent les représentants du CHI de Haute-Comté.