Besançon : Ginko Mobilités en toute discrétion

Jeudi 21 mars, les rares piétons et automobilistes qui fréquentaient les abords de la ligne L3 n’en croyaient pas leurs yeux. Un bus de 24m sillonnait en toute discrétion les rues de Besançon.

862
Le bus de 25m à double accordéon du constructeur suisse HESS, a été testé entre Temis et République dans la soirée de jeudi 21 mars - capture d'écran Facebook
Des solutions pour accompagner la croissance de la ligne L3

La ligne de bus en site propre qui relie le centre-ville à Temis en passant par la gare Viotte et le campus de la Bouloie, connaît en effet une augmentation de 18% entre 2022 et 2023 selon Carol Ambrosini le directeur marketing, clients et mobilités de Keolis Mobilités Besançon. « Notre rôle de délégataire nous incite à rechercher les solutions pour fluidifier le trafic et offrir plus de confort aux usagers »

Un bus double-accordéon du réseau suisse de Bâle

Construit par HESS, un constructeur suisse, ce bus de 24m propose une capacité augmentée de 50% par rapport à un bus articulé. Alimenté par l’électricité, ce bus a été testé entre le pôle République et Temis.

« Le but du test était de s’assurer qu’un véhicule avec ce tel gabarit, pouvait s’insérer sur les voiries empruntées par la Liane 3 entre ces deux pôles d’échanges » a précisé Carol Ambrosini

Essais concluants

Les équipes de Keolis Mobilités Besançon animées par Laurent Sénécat ont constaté l’intérêt d’un tel matériel en précisant toutefois que ce type de véhicule n’a pas vocation à desservir le cœur de la Boucle.

Ce test va permettre aux élus de GBM d’identifier des pistes de progression dans la fréquentation de cette ligne. Il s’inscrit également dans l’arrivée prochaine des rames de tram allongées qui pourront accueillir 100 passagers de plus.

Refondre les itinéraires Ginko

GBM et le délégataire de transport urbain devront alors s’interroger sur la suppression des bus à soufflets dans la Boucle et leur remplacement par des navettes électriques de petite capacité à arrêts aléatoires entre Rivotte/Battant et République/Chamars, une réponse à la pétition proposée par « Trottoirs Libres » sur « les ateliers citoyens ».

Yves Quemeneur