Le site des Andiers à Chalezeule a été aménagé par Grand Besançon pour accueillir l’entreprise d’insertion qui forme 90 personnes à l’année. A côté des 10 hectares consacrés aux Jardins de Cocagne, 6 hectares permettent à de nouveaux maraîchers de confirmer leur implantation, et de vérifier le modèle économique sur des cultures biologiques, saisonnières et de proximité.
600 arbres et arbustes plantés
Il s’agit de préserver l’érosion des sols, la biodiversité et de servir de haies coupe-vent pour améliorer, de façon naturelle, le rendement des cultures. 15 essences résistantes au changement climatique et adaptées à la région composent ces haies (alisier blanc, argousier, cerisier, cornouiller, érable champêtre, noisetier…).
Les haies formaient le paysage des bocages avant le remembrement des années 70. On redécouvre aujourd’hui leur intérêt. Elles protègent du vent, réchauffent l’air en hiver, stockent l’eau en été et favorisent la pollinisation. Elles sont un refuge naturel pour la faune sauvage des insectes et des oiseaux.
Une plantation 100% écologique
Les plants choisis proviennent de végétaux sauvages dont les graines sont confiées à des pépiniéristes soumis au contrôle de l’Office français de la biodiversité (marque Végétal Local). Après une année de pousse, ils sont prêts à être plantés après un passage des racines dans du…praliné ! Un « praliné » particulier composé pour 1/3 de fumier de cheval, 1/3 de terre et 1/3 d’eau.
« L’opération de plantation des haies à Chalezeule a été rendu possible dans le cadre d’un appel à projets de France Relance » a précisé Françoise Presse, Conseillère communautaire déléguée de Grand Besançon en charge de l’agriculture et l’alimentation. France Nature Environnement, partenaire de l’opération, encadre les personnels des Jardins de Cocagne dans l’opération de plantation. L’ONG en Bourgogne Franche-Comté, a acheté 16 000 plants Végétal Local pour participer à la reconstruction du bocage comtois et bourguignon.
