Haut-Doubs. Ancien militaire, il veut créer un festival de musique itinérant

Après une carrière militaire, Alexis Melim a déposé les armes pour s'installer dans le Haut-Doubs. Frontalier, il s'est lancé dans un défi audacieux : créer une sorte de festival itinérant, dans les différentes communes du Haut-Doubs. Premier rendez-vous à Labergement Sainte-Marie, le 25 juin prochain.

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Accompagné de son ami Hakim Mokadem, Alexis Melim (à droite), se lance dans un défi audacieux

Loin du sable chaud du Sahel, Alexis Melim 26 ans vit aujourd’hui une seconde vie dans le Haut-Doubs. Installé depuis deux ans, l’ancien militaire est aujourd’hui un frontalier comme des milliers d’autres chez nous, salarié dans une entreprise de sécurité. Une vie beaucoup plus paisible et sereine que les multiples OPEX effectuées avec l’armée française entre ses 18 et 24 ans comme maître-chien pour l’armée de l’air.

A Pontarlier, Alexis Melim rêve pour autant de briller dans un autre domaine : la fête. Après une première expérience mitigée en 2016 à Montpellier, le frontalier de 26 ans s’est lancé dans un nouveau projet d’événement nocturne et festif : AfterWaves. « Ça signifie l’après-vague, un clin d’oeil après une crise sanitaire difficile où les gens ont à nouveau envie de faire la fête. Nous avons programmé un show à la salle des fêtes de Labergement-Sainte-Marie où 5 DJs se succéderont pour mixer de 18h à 5h du matin. Sur place il y aura un stand de tatouage, un bar à chicha bref, un lieu pour se retrouver et s’amuser. », explique l’intéressé.

Un événement éphémère, très pratiqué dans le sud de la France qu’Alexis Melim compte bien importer dans le département. Ses quelques mois au sein de la discothèque La Première l’ont aidé à créer un réseau, tout comme son ami et collaborateur Hakim… Une soirée aux allures de festival à la salle des fêtes de Labergement-Sainte-Marie qui peut contenir 400 personnes à l’intérieur.

L’idée est audacieuse et pourrait plaire sur un territoire où une partie des habitants cherchent de nouvelles sorties nocturnes proches quand l’autre est attachée aux bals traditionnels. « L’an prochain nous pensons déjà à trois dates et si l’événement fonctionne nous souhaiterions le transporter partout ! ». Réponse le 25 juin prochain.

M.S