« On est ce que nos ancêtres ont fait de nous, des descendants de plusieurs générations d’ancêtres et ce n’est pas qu’une question biologique » explique Christelle Chabanne, domiciliée en Isère, passionnée de généalogie depuis longtemps, qui a créé il y a trois ans le groupe Facebook Généalogie du Doubs en effectuant des recherches sur la branche maternelle de sa famille. « Finalement, en créant son arbre généalogique, on va réellement chercher nos racines, celles sur lesquelles on s’est construit ». Echanges d’infos et de pistes les réseaux sociaux, comme la numérisation des archives, peuvent aujourd’hui faciliter les recherches. Et de nouer des amitiés même à distance comme avec Laurence Rodary, passionnée elle aussi et bien ancrée dans le département. Elle explique : « Pour ma part, tout a commencé il y a vingt-cinq ans. Au fil des repas de famille, en entendant parler d’untel ou d’untel, j’ai eu envie d’en savoir plus sur certains aïeux ». A l’époque, il fallait encore se déplacer dans les locaux des archives départementales à Besançon, ce qu’elle a fait de nombreuses fois avant de se heurter à un obstacle inattendu. « Mes recherches m’ont conduite en Suisse. Or, pour obtenir des informations là-bas, il faut le faire par écrit aux paroisses et c’est payant ». Il lui faudra du temps pour reprendre ses démarches après cet écueil mais l’appel d’un autre Rodary va lui remettre le pied à l’étrier. « J’ai aujourd’hui retrouvé environ 2000 ancêtres en remontant jusqu’aux années 1700 ».
Pour ceux qui souhaiteraient commencer à reconstruire l’arbre de leur famille, les deux femmes ont un conseil : « Commencer par les archives départementales en ligne. C’est un vrai travail d’enquêteur pour retrouver les actes de naissance, de mariage, de décès et pour remonter de génération en génération ». Sachant qu’il est aussi toujours possible de demander conseils sur leur page Facebook. Alors à vos claviers.