Thomas Boissenin est un enfant du Pays. Il a grandi au Russey et vit aujourd’hui à quelques kilomètres seulement, à Bonnétage où il a installé son entreprise La cure à Bière. Un jeune passionné de musique qui avec une bande de potes âgés d’une vingtaine d’années ont eu une drôle d’idée il y a quatre ans : « On était déjà des habitués des festivals en tant que spectateurs et on avait aussi déjà une fibre bien développée du bénévolat ». Alors : pourquoi pas un grand événement sur le plateau du Russey ? « L’aventure est née en 2019 avec la première édition du Pop Cornes Festival ».
Bien entourés, Thomas et ses copains de l’organisation ont beaucoup appris, sur le tas d’abord, puis avec le recul. « Contraintes administratives, logistique, sécurité… on s’est bien entourés d’entrée donc tout s’est bien passé… la preuve on a rassemblé 12000 festivaliers que même la pluie n’a pas démotivé ! ». Pour une première en effet, ce fût une belle réussite due à la mobilisation de la population des environs et du tissu économique local. Crise sanitaire oblige, tout s’est arrêté ; Un coup dur mais pas fatal puisque l’équipe a su rebondir avec un Grain de Pop à l’automne dernier, lui aussi plébiscité par le public.
Les 3, 4 et 5 juin, place au grand festival, le Pop Cornes acte II. « On a une super programmation encore une fois pour plaire à un maximum de gens avec des bonnes têtes d’affiche. C’est exactement l’état d’esprit que l’on souhaite : populaire et pour tous les goûts ». Thomas est donc prêt pour trois jours de fête durant lesquels il ne manquera pas de travail en tant que régisseur bar : « Il faut en effet gérer les équipes, l’approvisionnement, la gestion de la caisse, le réassort… ». Le tout pour un bar de 30 mètres de linéaire avec 30 personnes au service. Des bénévoles qui comme lui font du Pop Cornes un festival à part, à savourer sans modération !