Environ 20 % des déchets apportés dans les déchèteries sont des végétaux. « Ce sont de vraies ressources pour nourrir le sol, à condition qu’ils soient dépourvus de plastiques, métaux, cailloux et autres indésirables ! » précise le représentant de Préval. Une filière existe en effet pour transformer après un long processus tontes de gazon, tailles de haies et autres branchages en fertilisant naturel pour les agriculteurs locaux au nombre de 80 dans le Haut-Doubs à s’impliquer dans ce dispositif. « Cette filière locale de valorisation implique que la qualité des dépôts soit irréprochable… ». Les plastiques, cailloux, objets métalliques qui sont jetés souvent par inadvertance dans les végétaux se retrouvent en effet épandus dans les champs. Les conséquences sont alors nombreuses avec notamment des vaches et animaux sauvages qui peuvent les ingérer, des casses de matériel qui peuvent intervenir ou encore un sol qui se retrouve pollué pour plusieurs centaines d’années. « Le respect des consignes de tri en déchèterie est donc primordial ».
Entreprises et collectivités sensibilisées
Préval a donc engagé sur son territoire et en particulier en ce début d’année sur la Communauté de Communes du Pays de Maîche une large sensibilisation sur les consignes de tri, auprès du grand public mais également auprès des gros producteurs de végétaux qui apportent plus de 15 m3 de végétaux par an sur la plateforme de dépôt. Parmi eux, des entreprises travaillant dans les espaces verts mais aussi des communes telles de Charquemont ou Maîche.
« Ces producteurs viennent de s’engager sur la qualité de leurs dépôts, par la signature d’une charte qualité végétaux » explique Régis Ligier, vice-président de la Communauté de Communes du Pays de Maiche en charge de la commission environnement et déchets et par ailleurs maire de Maîche qui est l’un des « gros producteurs » du territoire. A ce titre, il s’est engagé à faire respecter l’intégralité de la « charte qualité des végétaux » aux agents de la Ville se rendant à la déchèterie.