« Alors dans Besançon, vieille ville espagnole, Jeté comme une graine au gré de l’air qui vole, Naquit, d’un sang breton et lorrain à la fois », ces vers de Victor Hugo, tirés des Feuilles d’automne, sont bien connus des Bisontins. Il est possible de les retrouver sous la sculpture le représentant (L’Apothéose de Victor Hugo de Just Becquet), dans la promenade Granvelle, inaugurée en 1902 pour le centenaire de sa naissance.
Et c’est bien par hasard que Victor Hugo naquit à Besançon. « Le père de Victor Hugo […] commandait un régiment en garnison dans la ville de Besançon », explique Alfred Nettement (1805-1869) dans une petite biographie sur l’écrivain, avant de poursuivre ; « La mère de Victor Hugo, acceptant la vie militaire de son mari, le suivit dans ses campagnes pendant cinq ans, de Besançon à l’île d’Elbe, à Paris, à Rome, à Naples ». (Alfred NETTEMENT, Victor Hugo, Paris, Poujau, de Laroche et Cie, 1862.)
À peine né le 26 février 1802 au 140, Grande Rue, sur la place qui porte aujourd’hui son nom, que celui qui fut l’un des plus grands écrivains français quitta déjà la capitale comtoise. Il marqua le XIXe siècle par ses idées humanistes et par ses œuvres littéraires, de Notre-Dame de Paris (1831) aux Misérables (1862). Depuis 2013, il est possible de visiter sa maison natale.
