Pour débuter 2023, le CRIC rend donc hommage à Jean-Louis Trintignant l’un des derniers géants du cinéma français. « Sa carrière de comédien débute dans les années 50 et navigue avec talent entre le cinéma d’auteur, les films grand public et le théâtre. A travers plus de 120 films, Il a collaboré avec les plus grands réalisateurs internationaux comme Costa-Gavras, Claude Lelouch, Éric Rohmer, Michael Haneke, Claude Chabrol, Bernardo Bertolucci, Dino Risi, Ettore Scola, François Truffaut, Bertrand Blier, Sergio Corbucci, Robert Hossein, Alain Robbe-Grillet, Enki Bilal, Jacques Audiard, Krzystof Kieslowski ou encore René Clément. La force de Jean-Louis Trintignant, c’est d’avoir joué des rôles d’antihéros avec son charisme et sa voix de velours » relate Claude Bertin-Denis, président du CRIC.
Ours d’argent du meilleur acteur au Festival de Berlin pour L’Homme qui ment d’Alain Robbe-Grillet en 1968, il enchaîne avec le prix d’interprétation masculine au Festival de Cannes en 1969 dans Z de Costa-Gavras. Sa prestation dans le film Amour réalisé par Michael Haneke en 2012 lui permet d’obtenir une Palme d’Or à Cannes, le prix du meilleur acteur du cinéma européen et le César du meilleur acteur en 2013. Mais c’est surtout avec le film Un Homme et Une Femme de Claude Lelouch, Palme d’Or à cannes en 1966 que la population l’associe avec la musique et son fameux refrain « Chabada bada », interprétée par Nicole Croisille et Pierre Barouh.
E.S